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Dénonciation de BIDH sur l'enfermement de la borne fontaine N°13

Kindu : Enfermement de la borne fontaine N°13 dans la clôture, le BIDH s’indigne et dénonce

Par Le 05/01/2024

Dénonciation de BIDH sur l'enfermement de la borne fontaine N°13Publié par Deck'son Assani Kamango , le 5 janvier 2024

La borne fontaine N°13 construite dans le cadre de la Coopération RDC-Belgique (Asurep) et qui se trouve sur le boulevard Joseph Kabila vers l’aéroport national de Kindu à côté du centre des soins oculaires Kitumaini cours des grands risques de ne plus servir les milliers d’habitants qu’elle a toujours servi. Ceci, suite à la construction de la clôture parcellaire causant ainsi son enfermement dans la parcelle où cette borne avait été construite. Pour le Bureau des Inspecteurs des Droits de l’Homme en sigle BIDH, cet acte est inacceptable.

Dans une interview nous accordée, le Coordonnateur de cette structure citoyenne indique que cette borne sert plus de dix milles habitants de différents quartiers dont RVA, 3Z et une partie de la ville. Très en colère, le numéro 1 du BIDH parle du sabotage des projets de l’Etat par des hommes qui se croient au dessus de la loi.

"Nous sommes en train de regretter de voir comment est-ce que les projets de l’Etat sont sabotés par des gens qui se croient être au dessus de la loi parce qu’ils sont beaucoup des moyens. C’est une borne qui alimente plus de dix milles personnes par jour en eau potable mais le Monsieur qui est en train de construire, il a acheté la parcelle, il a trouvé que l’Etat a érigé une borne fontaine pour la population mais il commence à construire une clôture tout en enferment la borne fontaine, il n’ y aura plus l’accès et ce Monsieur ne veut pas écouter" a dit Chrispin Muyololo Ndariloko.

Le patron du BIDH appelle à cet effet à une implication du Conservateur des titres immobiliers, du chef de l’urbanisme et habitat dans la ville, du Maire de la Ville, Ministre des affaires foncières, du Procureur Général pour les actes de destruction méchante mais aussi l’implication du Gouverneur ad intérim.

"Pour nous ça nous énerve et nous demandons l’implication de toutes les autorités. Le conservateur, le Ministre des affaires foncières, le responsable de l’urbanisme, du cadastre et au Maire de la Ville sans oublier le Gouverneur de province. Parce qu’avant d’arriver au gouvernorat, il passe par là. Ils doivent descendre et voir la manière dont le Monsieur est en train de saboter le projet de l’Etat et il y a même des tuyaux qui ont été coupés et cela s’appelle destruction méchante, je crois le Procureur Général est là, il doit se saisir en tant que ministère public" a conclu Chrispin Muyololo Ndariloko.

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Maniema : Insécurité à Kindu et interpellation de Me Kamundala, ces recommandations phares de la Coalition des structures de la société civile

Par Le 11/05/2023

Interpellation de Me Stéphane Kamundala par les services de sécurité, la coalition des structures de la Société Civile hausse le tonL'insécurité grandissante dans la ville de Kindu préoccupe au plus haut niveau là coalition des trois structures de la Société Civile du Maniema. Il s'agit notamment de la Nouvelle Société Civile Congolaise "NSCC", la Nouvelle Dynamique de la Société Civile "NDSCI" et le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH". 

Dans un communiqué de presse de ce jeudi 11 mai 2023 signé par ces trois structures, celles-ci adressent un chapelet de recommandations aux autorités pour sortir la ville de Kindu dans cette impasse et ce, avant de condamner les échauffourées qui ont eu lieu samedi 06 et dimanche 07 mai entre les jeunes du bloc 3Z et les forces de l'ordre ayant conduit à la mort de deux jeunes et des dégâts matériels importants.

Elles demandent non seulement aux instances judiciaires compétentes de tirer cette situation au clair, dénicher les auteurs et que la justice soit faite en faveur des victimes mais aussi à l'État d'indemniser les familles éprouvées. Ces trois structures de la société civile demandent ensuite au gouvernement provincial de garder la population et ses biens avant d'en appeler cette population au calme en prêchant la paix et en agissant conformément aux lois du pays. 

Dans leur document parvenu à notre rédaction, la NSCC, la NDSCI et le BIDH demandent en outre au gouvernement provincial d'apaiser la population du bloc 3Z et la permettre de vivre dans la concorde et quiétude tout en demandant la libération inconditionnelle de tous les jeunes qui sont encore détenus après ces échauffourées. 

Et au sujet de l'interpellation du Président de la Société Civile Forces vives du Maniema par les services de sécurité après ces échauffourées, la coalition des structures de la société civile dénoncent les poursuites que subit Me Stéphane Kamundala sans motif valable. 

"Ainsi la coalition demande, qu'il soit mis fin aux poursuites contre des activistes des droits humains qui ne font que leur travail conformément aux lois du pays. Que les autorités cessent avec les menaces à l'endroit des activistes des droits humains, que les autorités respectent les lois du pays surtout en ce qui concerne les libertés fondamentales" peut-on lire sur ce document avant d'inviter les défenseurs des droits humains à ne céder aux menaces et intimidations dont ils sont victimes.

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Maniema : Ça y est ! La pétition contre le cantonnement des démobilisés du M23 lancée par la coalition de 3 structures de la Société Civile

Par Le 04/05/2023

Img 20230504 wa0002Le compte à rebours commence, la coalition de trois structures de la Société Civile du Maniema vient de lancer ce jeudi 04 mai 2023 l'opération de collecte des signatures au profit d'une pétition initiée par elle afin de dire NON à l'arrivée et au cantonnement de ceux qu'elle qualifie des "récidivistes de la guerre" dans la province du Maniema. 

Il s'agit notamment de la Nouvelle Société Civile Congolaise en sigle NSCC, de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en sigle NDSCI et du Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme en sigle "BIDH" qui viennent de lancer cette opération. Selon ces structures, ces terroristes ont endormis beaucoup d'âmes et occasionné plusieurs déplacés de guerre et faire dégrader la situation.

"Voilà pourquoi la coalition des structures de la Société Civile revient pour la unième fois, tout en alertant l'opinion nationale qu'internationale <le refus catégorique de l'arrivée et le cantonnement des terroristes du M23 dans la province du Maniema précisément dans la ville de Kindu et ses Hinterlands>" ont lâché le BIDH, la NSCC et la NDSCI dans leur déclaration du lancement de collecte des signatures.

Pendant quelques jours, cette pétition va circuler dans tous les neufs quartiers de la ville de Kindu, les Hinterlands y compris dans les Territoires qui constituent le Maniema. Après la collecte des signatures, signalent les initiateurs, ladite pétition sera déposée à qui de droit afin que ce projet soit retiré car disent-elles, la population du Maniema a la crainte de cohabiter avec ces gens qualifiés de terroristes pour plusieurs raisons et cela en se référant à l'article 157 du code pénal militaire. La NSCC, la NDSCI et le BIDH indiquent qu'ils fondent leur démarche sur pied des articles 23 et 27 de la Constitution de la RDC.

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Maniema: contestant le Cantonnement des démobilisés M23, la NSCC, la NDSC et le BIDH lancent une pétition pour collecter les signatures

Par Le 29/04/2023

Img 20230429 wa0000La Nouvelle Société Civile du Congo "NSCC", la Nouvelle Dynamique de la Société Civile "NDSC" et le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH" lèvent une fois de plus leurs tons pour dire NON au cantonnement des démobilisés du M23 dans la ville de Kindu ou encore dans la périphérie de ce chef-lieu de la province du Maniema. Ces structures citoyennes ont réitéré leur position dans une déclaration commune faite ce samedi 29 avril 2023 dans le cadre de leur coalition. 

Cette coalition des structures de la société civile au Maniema indique que la population exprime la crainte de cohabiter avec les gens qualifiés des terroristes pour plusieurs raisons et ce, selon les dispositions de l'article 157 du code pénal militaire qui définit le terrorisme. 

"Comment comprendre les gens qui ont tué depuis des décennies et qui continuent à tuer du jour le jour les paisibles citoyens soient cantonnés au Maniema ? Cette façon de faire a été rejetée par la population du Maniema et ne permet pas à la population de vivre en toute quiétude depuis l'annonce de cette  macabre décision" peut-on entendre dans leur déclaration. 

Pour ce faire, ces trois structures de la Société Civile lancent l'opération de récolte des signatures pour en constituer une pétition qui sera déposée à qui de droit afin de barrer la route à ce projet. 

"...la coalition annonce la récolte des signatures (PÉTITION) pour dire <<NON>> à l'arrivée et cantonnement de ces récidivistes de la guerre dans la province du Maniema"

Pour rappel, cette unième déclaration vient après une journée ville morte décrétée ce vendredi 28 avril 2023 par la coordination Provinciale de la Société Civile Forces vives du Maniema pour le même motif consistant à boycotter ce cantonnement.

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Maniema : Cantonnement des démobilisés du M23 au Maniema et son absence dans Sama II, une coalition de la Société Civile hausse le ton!

Par Le 27/03/2023

Img 20230327 wa0001Il s'agit de la Nouvelle Société Civile Congolaise "NSCC", de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile  "NDSCI" et le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH". Ces trois structures de la société civile réunies en une coalition ont signé un communiqué ce lundi 27 mars 2023 dans lequel elles dénoncent le projet de cantonnement des éléments du M23 qui seront démobilisés. S'adressant au Chef de l'État, cette coalition indique que la démobilisation n'est pas synonyme d'une opération migratoire. 

"Toutefois, la coalition rappelle au Commandant suprême que la démobilisation n'est pas synonyme d'une opération migratoire consistant au déplacement d'un groupe d'individus ou de population d'un pays dans un autre ou d'une province à une autre, surtout que le Maniema n'est ni impliqué directement" peut-on lire sur leur document.

La NSCC, la NDSCI et le BIDH indiquent par ailleurs que les démobilisés ne peuvent être réintégrés que dans leurs zones de confort notamment leurs localités, villages, territoires, provinces ou pays d'origine. 

"Pendant que le Maniema constitue jusqu'à ces jours le berceau pacifique de l'est de la RDC, procéder au déploiement et cantonnement de ces récidivistes de la guerre du M23 à Kindu serait une façon anticipative de matérialiser la vision de ces terroristes qui est sans doute l'occupation effective du grand Kivu" craint cette coalition avant de demander avec modestie au Chef de l'État d'intégrer la crainte et la vérité de la population du Maniema dans son modèle décisionnel de paix. 

La coalition NSCC, NDSCI et BIDH condamne par la même occasion l'absence de la province du Maniema dans le gouvernement SAMA II publié il y a 72heures. Elle indique aussi que cette province ne gère aucune entreprise du portefeuille de l'État. 

"La coalition vient avec le constat amère après la publication du Gouvernement SAMA 2, dans lequel il y a absence des fils et filles du Maniema aux postes ministériels et cela s'ajoute au premier cas où aucun fils et fille de cette province n'est mandataire public". 

Enfin, elle demande au Président de la République d'intégrer la province du Maniema pour qu'elle profite aussi de la théorie et pratique de la géopolitique conformément à l'article 90 alinéa 3 de la Constitution.

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Maniema : Installation d'une base arrière des militaires Angolais ; le BIDH pense qu'il faut prendre en compte les "opinions du peuple"

Par Le 24/03/2023

Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonnateur du BIDH ManiemaLes militaires Angolais vont installer une base arrière dans certaines parties de la province du Maniema. D'autres sources indiquent aussi que cette base servira pour le cantonnement des terroristes du M23 qui accepteront de se rendre. Cette situation suscite des réactions auprès des couches vives du Maniema. Le  Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH" émet aussi des craintes et pense que ceci créera une situation dramatique après. 

"La plupart de ces combattants, ce sont les mêmes personnes. Le RCD, le CNDP et aujourd'hui M23. Donc on est en face d'une catégorie d'individus récidivistes. Et nous avons tous décrier ici que ce sont des Rwandais qui sont dans le M23. Et lorsqu'on commence à cantonner, il n'y aura pas les thermomètres qui vont nous permettre de catégoriser. Lorsqu'on aura à les amener ici, ça va créer des problèmes à la longue parce qu'ils vont juger bon de rester ici au Maniema" a expliqué Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonnateur National du BIDH.

Tout en suggérant que ces éléments soient installés loin du Maniema, Chrispin Muyololo Ndariloko souhaite aussi que les opinions du peuple soient écoutées et mises en application. 

"L'âme de la démocratie c'est la liberté d'expression. Le peuple s'exprime aujourd'hui dans ce sens parce que le Maniema fait partie du grand-Kivu, il y a la proximité avec le Nord-Kivu. Personne ne s'oppose parce que la défense c'est parmi les missions régaliennes classique de l'État mais toutefois les opinions du peuple aussi méritent d'être intégrées par le Président de la République". 

Pour rappel, une délégation des officiers Angolais a été reçue la semaine dernière par le Gouverneur ad intérim du Maniema et celle-ci est allée visiter certains endroits où seront installés certaines bases.

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Maniema : le BIDH recommande à la justice de rester dans son élan d'ndépendante dans le dossier attaque du cortège de SK DELLA le 17 février 2023

Par Le 16/03/2023

Img 20230316 wa0003 1La justice poursuit du jour au lendemain ses enquêtes sur l'attaque du cortège qui accompagnait Salomon Kalonda Idi Della dit SK DELLA lors de son enrôlement le 17 février 2023. Certains présumés auteurs sont déjà aux arrêts confirment les Avocats de la partie civile. Dans une interview accordée il y a une semaine à la presse de Kindu, Me Amisi Ngongo Jacques a avancé le chiffre de quinze personnes qui seraient déjà arrêtées par le parquet général près la Cour d'appel du Maniema. 

Cette avancée est félicitée par le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH" qui voulait voir la justice jouer bien son rôle. Dans une interview accordée ce jeudi 16 mars à notre rédaction, Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonnateur National du BIDH souhaite voir la justice rester dans l'élan de son indépendance possible pour bien nourrir les espoirs des Maniemiens. 

"Cependant aujourd'hui, cette justice tant attendue et souhaitée est là entrain de faire correctement son travail. Et nous ne pouvons que féliciter et encourager les animateurs de cette dernière en l'occurrence le Procureur et le Premier Président de la Cour d'appel pour le travail de qualité rendant la justice du Maniema une institution forte, indépendante nous plongeant par la suite dans une sorte d'un État de droit" a dit Chrispin Muyololo Ndariloko. 

Par la même occasion le BIDH propose à la justice de poursuivre avec les enquêtes sur ce dossier pour que les responsabilités soient établies afin de servir des leçons à tout le monde. 

"Nous demandons à cette dernière de continuer avec les enquêtes pour que les vérités qui se trouvent au fond de l'abîme puissent être portées à la connaissance de tout le monde afin que les responsabilités soient établies. Cela servira comme leçons aux autres bases et potentiels tireurs des ficelles à ne plus faire parce que la justice est devenue une église au milieu du village" a conclu Chrispin Muyololo Ndariloko. 

Rappelons que le panel des experts de la Société Civile s'est aussi adressé le 14 mars dernier au Procureur Général près la Cour de Cassation pour qu'il se saisisse de ce dossier qui avait occasionné mort d'homme et cela sera un appui à la justice du Maniema.

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Maniema/Kindu : Le BIDH installe sa coordination communale d'Alunguli et met à la disposition de cette commune 600 inspecteurs de DH

Par Le 12/03/2023

Installation du BIDH dans la Commune d'Alunguli à KinduDésormais, le bureau des Inspecteurs des droits de l'homme "BIDH" s'installe dans la commune d'Alunguli située sur la rive droite du fleuve Congo dans la ville de Kindu. La coordination du comité communal a été installée ce samedi 11 mars 2023 par le Coordonnateur National de cette structure qui milite pour la protection et la promotion des droits de l'homme. 

Le comité de coordination communale aura à sa tête 8 personnes et sera chapeautée par Kangela Mwanga Trésor en tant que Président de cette Coordination. Après son installation, le Président communal du BIDH remercie le Coordonnateur National et indique qu'aucune parcelle de cette municipalité ne peut rester sans un inspecteur des droits de l'homme. 

"...pas une parcelle de la commune d'Alunguli sans  un membre des droits de l'homme. Notre objectif principal est de protéger et promouvoir les droits de l'homme dans la ville de Kindu en général et dans la Commune d'Alunguli en particulier. C'est en grande partie grâce à la connaissance que nous avons reçue dans une formation par le Coordonnateur National du Bureau des Inspecteurs des Droits Humains je cite Mr Chrispin Muyololo Ndariloko, qui par sa volonté a placé sa confiance en notre personnalité pour gérer la coordination du bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme dans cette entité" a indiqué Kangela Mwanga Trésor. 

De son côté, le Coordonnateur National du BIDH a invité les Inspecteurs de sa structure dans cette commune à collaborer avec l'autorité établie. 

"Les inspecteurs des droits de l'homme ne sont pas des opposants de gouvernant mais ce sont des partenaires. Grâce à cette approche des droits de masse, nous sommes à côté de la population, nous sommes la population et dès que nous avons des choses qui ne marchent pas dans la société, la première personne à contacter dans la commune d'Alunguli c'est la Bourgmestre. Il revient à nous comme inspecteurs des droits de l'homme de travailler en collaboration avec l'autorité établie" a conseillé Chrispin Muyololo Ndariloko. 

Signalons que six cents (600) inspecteurs des droits de l'homme sont mis à la disposition de cette coordination communale. Et la cérémonie de ce samedi à consisté aussi à la décoration des nouveaux inspecteurs formés dans la même municipalité.

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Maniema : "La mission du Ministre Puela à Salamabila est un non-évènement et nous la considérons d’un voyage touristique"|BIDH

Par Le 21/02/2023

Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonnateur du BIDH ManiemaLe Bureau des Inspecteurs des Droits de l’Homme "BIDH", Coordination de la Province du Maniema très en colère contre les conclusions de la mission de quelques heures du Ministre National des Droits Humains à Salamabila dans le Territoire de Kabambare au Sud du Maniema. 

Dans une interview accordée à notre rédaction, le Coordonateur du BIDH regrette que Fabrice Puela conclut qu’à Salamabila, il n’existe pas des violations des droits de l’homme et pourtant très récemment, les jeunes filles et femmes venaient d’être bastonnées par les éléments mai-mai Malaika dirigés par Sheikh Kabala Selemani.

"Le Ministre qui n’a même pas fait une journée à Salamabila et qui n’a même pas utilisé aucune méthode ni technique pour dénicher les cas de violation des droits de l’homme peut dire qu’à Salamabila il n’existe pas des violations des droits de l’homme or les bastonnades des femmes ne sont plus à démontrer. Grave encore le Ministre ne s’est même pas fait accompagné par les élus de ce coin tant nationaux que provinciaux alors représentants de ce peuple" a dit Chrispin Muyololo Ndariloko.

Le BIDH qualifie ainsi la mission de Fabrice Puela à Salamabila d’un non évènement et la considère d’un voyage touristique et non de droits de l’homme. Par ailleurs cette structure demande au gouvernement central et à l’ONU la constitution d’une commission mixte.

"C’est pourquoi le BIDH demande la descente sur terrain d’une commission mixte composée du ministère des droits humains, des structures des droits de l’homme crédibles et du caucus des Sénateurs et Députés Nationaux élus du Maniema. A la population du Maniema en général et celle du Territoire de Kabambare, à ne pas prêter l’oreille aux déclarations du Ministre Fabrice Puela qui a fait le tourisme dans le Secteur de Salamabila, zone aurifère" a conclut Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonateur du BIDH Maniema.

Pour rappel, après sa mission de deux heures à Salamabila, le Ministre Fabrice Puela des droits humains s’est adressé à la presse. Et dans son interview, ce dernier a indiqué que l’Autorité de l’Etat existe bel et bien à Salamabila et qu’il n’existe aucune victime des actes de bastonnade dont plusieurs personnes lui ont parlé.

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Maniema : Lancement des activités du BIDH avec 1.190 Inspecteurs des Droits de l'homme

Par Le 02/09/2022

Img 20220902 wa0000 1Le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'homme "BIDH" s'installe désormais dans la Province du Maniema. Les activités de celui-ci viennent d'être lancées ce vendredi 02 Septembre 2022 par le Commissaire Provincial Près le Gouverneur intérimaire en charge de l'intérieur et sécurité. C'était au cours des assises qui ont lieu dans la salle de l'autorium Tambwe Mwamba devant plusieurs personnalités. 

Prenant la parole, le Coordonnateur Provincial du BIDH a indiqué que 1.190 Inspecteurs des Droits de l'homme viennent d'être lancés après une formation reçue par ces derniers et  parmi lesquels les femmes constituent 25%. 

"Sept milles (7.000) personnes formées, mille cent nonante décorées y compris leurs adhésions. Sur le 1.190, cent-cinquante quatre ont le niveau de Licence dans les domaines divers, cinq cents ont un niveau de graduat, deux cents et un ont un niveau de diplôme d'État, vingt-trois savent lire et écrire. Sur 1.190, cent cinquante sont enseignants de l'école primaire et secondaire, cinquante sont enseignants des institutions supérieures" renseigne Muyololo Chrispin. 

Il indique par ailleurs que ces désormais Inspecteurs des Droits de l'homme ont été formés sur plusieurs matières. En tout, huit modules ont été dispensés pour les outiller sur l'introduction aux droits de l'homme, le guide des droits de la personne arrêtée, la déclaration universelle des droits de l'homme, les droits standards et le cabinet des droits de l'homme, le monitoring des droits de l'homme,  la méthodologie et stratégies de terrain, les violences faites à la femme et à la jeune fille, l'organisation et le fonctionnement du cabinet des droits de l'homme en RDC ainsi que l'analyse des rapports et recommandations. 

Muyoyolo Chrispin explique que l'objectif de la mise en place de ces Inspecteurs des Droits de l'homme consiste à réduire le taux inacceptable des violations des droits de l'homme dans la province. 

"Lutter contre les violations des droits de l'homme sous toutes ses formes, promouvoir les droits de l'homme et l'État de droits, défendre et protéger les droits de l'homme et les libertés fondamentales, lutter contre l'impunité, la corruption sous toutes ses formes, orienter et aider les victimes à ester en justice toutes les violences avérées des droits de l'homme, promouvoir l'agriculture, la bonne gouvernance et la transparence, s'activer autour des questions liées au genre, promouvoir le développement économique et social durable, oeuvrer en faveur des vulnérables et défendre la minorité" fait-il savoir. 

Signalons que la cérémonie de lancement des activités de cette nouvelle structure au Maniema était couplée à la remise des brevets de formation en faveur de tous ces nouveaux Inspecteurs des Droits de l'homme au Maniema.

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