Les militaires Angolais vont installer une base arrière dans certaines parties de la province du Maniema. D'autres sources indiquent aussi que cette base servira pour le cantonnement des terroristes du M23 qui accepteront de se rendre. Cette situation suscite des réactions auprès des couches vives du Maniema. Le Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme "BIDH" émet aussi des craintes et pense que ceci créera une situation dramatique après.
"La plupart de ces combattants, ce sont les mêmes personnes. Le RCD, le CNDP et aujourd'hui M23. Donc on est en face d'une catégorie d'individus récidivistes. Et nous avons tous décrier ici que ce sont des Rwandais qui sont dans le M23. Et lorsqu'on commence à cantonner, il n'y aura pas les thermomètres qui vont nous permettre de catégoriser. Lorsqu'on aura à les amener ici, ça va créer des problèmes à la longue parce qu'ils vont juger bon de rester ici au Maniema" a expliqué Chrispin Muyololo Ndariloko, Coordonnateur National du BIDH.
Tout en suggérant que ces éléments soient installés loin du Maniema, Chrispin Muyololo Ndariloko souhaite aussi que les opinions du peuple soient écoutées et mises en application.
"L'âme de la démocratie c'est la liberté d'expression. Le peuple s'exprime aujourd'hui dans ce sens parce que le Maniema fait partie du grand-Kivu, il y a la proximité avec le Nord-Kivu. Personne ne s'oppose parce que la défense c'est parmi les missions régaliennes classique de l'État mais toutefois les opinions du peuple aussi méritent d'être intégrées par le Président de la République".
Pour rappel, une délégation des officiers Angolais a été reçue la semaine dernière par le Gouverneur ad intérim du Maniema et celle-ci est allée visiter certains endroits où seront installés certaines bases.
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