Publié par Deck'son Assani Kamango , le 13 janvier 2024
La dynamique Salomon Kalonda pour le Développement en sigle "DSKD" a lancé ce vendredi 12 janvier 2024 la deuxième phase des travaux de cantonnage manuel sur la route Kindu – Kibombo. Cette deuxième phase concerne en tout 71 kilomètres soit de Tchaté (à 86Km de Kindu) jusqu’à Kibombo centre. Les travaux ont été lancés à partir du village Penesula soit à 12 kilomètres de Kibombo. Selon l’ingénieur Bertin Kalunga qui exécute les travaux, cette phase commence par le débroussaillage puis suivra l’abattage des arbres avant d’entamer le terrassement.
"Pour cette deuxième phase, nous avons commencé avec le débroussaillage ou le désherbage après nous allons faire l’abattage des arbres. Après l’abattage des arbres, nous allons continuer avec le terrassement. Ici, c’est l’entretien, nous allons ouvrir les saignées et arranger le profilage et la cambrée." A dit l’Ir Bertin Kalunga.
Et pour bien exécuter ces travaux, deux autres équipes ont été ajoutées sur les quatre autres existent et sont dispatchées selon le plan de travail défini par l’exécutant.
"Nous venons d’ajouter deux équipes. La première équipe va travailler du village Loponde jusqu’au village Difuma 2 et la deuxième équipe commence du village Penesula jusqu’à Kibombo. Donc ça fera maintenant six équipes parce qu’auparavant on avait quatre équipes qui sont sur terrain."
Ainsi, ces travaux de deuxième phase comme ceux de la première vont continuer. Ils seront à cet effet, des travaux à durée indéterminée jusqu’à ce que cette route reprenne son état praticable a dit Ingénieur Bertin Kalunga. Ce dernier rassure que tous les fonds sont disponibles pour faire avancer ces travaux et que tous ses cantonniers sont bien payés et cela sans des arriérés.
La population de son côté félicite le lancement de cette deuxième phase des travaux et pense que la réhabilitation complète de cette route leur permettra d’évacuer ses produits champêtres. Elle a, à cet effet, martelé son vœu de voir Salomon Kalonda être libéré pour lui permettre de continuer avec ses projets de développement.
"[…] nous sommes tellement contents qu’ils puissent nous arranger la route pour qu’elle reprenne son état praticable. Nous cultivons et quand nous récoltons nous voulons qu’on aille vendre nos récoltes […] Ça c’est une chance qui s’offre à nous de voir quelqu’un qui, étant prisonnier mais nous aide. Nous demandons à l’Etat de le laisser libre pour qu’il continuer avec ses projets de développement afin d’aider ses frères" ont-ils dit.
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