La Société Civile Forces vives du Maniema "SOCIMA" tape du poing sur la table et refuse catégoriquement le cantonnement des démobilisés du Mouvement du 23 mars en sigle "M23" à Kindu ou aux alentours de cette ville, chef-lieu de la province du Maniema. C'est le Président de cette structure citoyenne du Maniema qui l'annonce ce mardi 25 avril 2023 dans une interview accordée à la presse locale. 

Me Stéphane Kamundala indique que sa structure organise une journée ville morte vendredi 28 avril prochain pour protester contre cette décision prise par les autorités compétentes consistant à cantonner ces terroristes dans la province du Maniema et annoncé par le Chef de l'État. 

"La Société Civile Forces vives du Maniema annonce l'organisation formelle, officielle, inclusive et collective de la journée ville morte contre l'arrivée et le cantonnement des rebelles M23 dans la province du Maniema. Ainsi elle invite toute la population de la province du Maniema d'observer ce mot d'ordre pour qu'on exprime notre mécontentement, opposition à l'arrivée et au cantonnement de ces gens dans notre province" a expliqué Me Stéphane Kamundala. 

Tout en expliquant que cette démarche s'inscrit dans le cadre des dispositions constitutionnelles dont le droit de manifester, Me Stéphane Kamundala souligne que ce cantonnement des démobilisés du M23 au Maniema n'est plus un secret parce que déjà annoncé par le Chef de l'État. Lequel cantonnement aura des conséquences dans la province souligne le patron de la SOCIMA. Il invite à cet effet, tous les Maniemiens à s'aligner derrière l'initiative de sa structure citoyenne. 

"En tout cas, nous ne pouvons pas être d'avis que ces gens arrivent parce que nous savons les conséquences de leur présence dans notre province. Nous invitons donc tout le monde de parler le même langage et de montrer au Président et à l'opinion internationale que le Maniema n'est pas disposé à recevoir ces gens parce qu'aujourd'hui ils peuvent être pour le cantonnement alors qu'il y a des agendas cachés" a-t-il insisté. 

Pour rappel, plusieurs couches vives de la province du Maniema ont déjà haussé de leur ton pour dire non à ce projet de cantonnement de ces terroristes. La récente réaction est celle des clergés du diocèse catholique de Kindu.

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La mauvaise qualité des services de réseaux de télécommunication à Kindu, Trop c'est trop s'indigne le parti politique Nouvelle Alliance des Démocrates en sigle "NAD". 

Dans une correspondance du 15 avril 2023 adressée au Maire de la Ville de Kindu, le Président urbain de ce parti politique cher au Patriarche Athanase Matenda Kyelu invite le Maire de la ville à interpeller les responsables de VodaCom, Airtel et Orange pour que ces derniers éclaircissent la population de la ville de Kindu sur la mauvaise qualité de leurs services très remarquée par la population chaque soir. 

"Nous savons que depuis plusieurs mois maintenant, il est devenu presque impossible d'appeler par téléphone à partir d'une certaine heure des après-midi. Nous avons trois réseaux de télécommunication ici chez nous à Kindu. À partir de 16h, 17h, appeler devient un casse-tête" indique Masudi OMARI David.

Et à lui d'ajouter "nous nous sommes dit que c'est un problème important pour la communauté et pour nous parti politique responsable, nous sommes aussi sensibles aux problèmes de la communauté. Le Maire étant issu d'un parti politique de l'Union Sacrée, nous avons jugé utile de le saisir par ce message pour attirer son attention sur cette situation là et suggérer qu'il puisse interpeller ces gens là, les responsables de nos trois réseaux de télécommunication pour qu'ils nous disent ce qui se passe". 

Le Président urbain de la NAD à Kindu pense que dans des moments d'insécurité et de turbulences, la communication est un élément vital dans le quotidien. D'où dit-il, ces réseaux de télécommunication ne savent pas remplir leur part du marché bien qu'ils continuent à vendre les cartes SIM et accroître le nombre de leurs abonnés.

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Après plusieurs jours passés dans son fief électoral qu'est le Territoire de Kabambare au Sud du Maniema, le Député Provincial Thierry Badisungu Kamwanga est de retour à Kindu Chef-lieu du Maniema. L'élu du coin est allé palper du doigt les plus grands problèmes qui gangrènent la vie de ses électeurs. Ainsi, le Rapporteur de l'Assemblée Provinciale du Maniema constate que les infrastructures routières, la santé, l'éducation, la non assistance de la population de quelques villages, le non démarrage des travaux du Programme de développement local PDL 145T et la sécurité en sont les problèmes qui bloquent le développement de son fief électoral. 

Parlant des infrastructures routières, Thierry Badisungu Kamwanga explique que toutes les routes et quelques ponts sont dans un état de délabrement très avancé et méritent un entretien très urgent. Et en santé, l'élu du coin parle de l'absence des partenaires pour appuyer les différentes zones de santé, hôpitaux généraux et centres de santé et cela depuis la fin du PDSS en décembre 2022. Le personnel de santé souffre aussi de sa non mécanisation ou encore son alignement à la prime de risque des médecins et infirmiers mais aussi l'insuffisance ou l'absence du personnel soignant dans plusieurs structures de santé a ajouté Thierry Badisungu Kamwanga. 

Toujours dans le domaine de la santé, cet élu fait remarquer qu'il y a aussi l'absence d'approvisionnement et qu'une partie de la population consomme de l'eau sauvage ou de rivière, tel est le cas dans le Kabambare Bahombo mais aussi l'insuffisance des sources d'eau potable à Kibangula dans le secteur des BB Bahemba ainsi que dans le secteur des BB Lulindi et dans plusieurs autres groupements du secteur des BB Kabambare Bahombo. 

L'éducation, socle de tout changement humain n'est pas épargnée par des problèmes à constaté Thierry Badisungu Kamwanga lors de ses vacances parlementaires. La vétusté de certains bâtiments scolaires construits en paille ou en chômes, la non mécanisation de plusieurs écoles, le retard de paiement de salaire aux enseignants, le paiement des salaires des enseignants via M-pesa qui devient de plus en plus un casse-tête ainsi que les tentatives de délocalisation du siège de la province éducationnelle Maniema II vers Kasongo car les nouveaux animateurs de cette subdivision administrative scolaire n'ont jamais foulé leurs pieds à Kabambare depuis leur nomination pourtant siège de la province éducationnelle. 

Poursuivant avec ses vacances parlementaires, Thierry Badisungu Kamwanga a aussi déploré la non assistance des populations des villages Maviakuku, Kilalaulu, Lubanda, Mufandjala, Benemuhiya et Amuladi pourtant victimes d'incendies et des déplacements massifs vers d'autres secteurs fouillant les atrocités. Le non démarrage des travaux prévus pour le programme de développement local de 145 territoires en sigle PDL-145T constitue aussi un frein pour l'avancement du territoire de Kabambare a fait savoir l'élu du coin. 

Et enfin, la sécurité n'a pas été oubliée par ce plus élu de Kabambare. Elle demeure calme partout où cet élu est passé et indique que les maï-maï Malaika attendent l'effectivité de leurs pourparlers avec le gouvernement tant provincial que national pour leur brassage et réinsertion sociale. 

À l'occasion, Thierry Badisungu et face à tous ces problèmes, demande aux autorités compétentes et les partenaires au développement de penser en toute urgence comment venir en rescousse cette population en trouvant des solutions idoines à ces problèmes surtout la tendance allant vers la délocalisation de la province éducationnelle Maniema II vers Kasongo. Il conclut par solliciter l'implication du Ministre National de l'EPST pour que les nouveaux nominés de cette province éducationnelle de rejoindre leur siège de travail.

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