Le sommet sur les futurs dirigeants Africains qui se déroule à Addis-Abeba en Ethiopie se poursuit normalement. Les représentants venus des pays Africains réfléchissent sur le thème "Une Afrique Intégrée". Tour à tour, les représentants des pays Africains à ces assises se succèdent du haut de la tribune pour présenter chacun la vision de son pays sur ce thème. 

La République Démocratique du Congo qui prend part à cette messe, s'est fait représenter par Me ATIBU KATAMEA Nathanaël, Vice-président du Conseil National de la Jeunesse en RDC. Celui-ci a été à l'honneur ce dimanche pour prendre la parole et dévoiler ce que pense son pays quant à ce. Et au numéro 2 de la jeunesse RD Congolaise d'indiquer que pour réussir à préparer les dirigeants africains de demain, avoir une Afrique forte qui faira attendre sa voix et capable de siéger dans les organisations internationales de prise des décisions, il va falloir quelques préalables. 

"Il faudra d'abord que nos dirigeants actuels soient corrects, justes, honnêtes, sincères et surtout, nous devons être solidaires. Comment voulez-vous que les occidentaux et les Américains puissent nous respecter alors qu'à l'interne nous sommes fragiles, divisés et nous nous combattons entre nous?" s'indigne Me ATIBU KATAMEA Nathanaël. 

Cet ambassadeur RD Congolais à ce sommet a, par la même occasion, profité pour déplorer l'agression Rwandaise sur le sol Congolais qui appui le mouvement terroriste du 23 mars "M23". 

"Je vais prendre l'exemple de chez moi, pas plus tard qu'hier, un territoire de la République Démocratique du Congo a été pris par les assaillants ou les rebelles du M23 qui est soutenu officiellement par le Rwanda. Alors comment continuerons-nous à nous fragiliser à l'interne et espérer pouvoir participer dans les institutions de prise des décisions ?" a crié Me ATIBU KATAMEA Nathanaël. 

Et pour sortir de cette impasse, le représentant de la RDC pense qu'il faut que l'Afrique ait ses institutions à mesure de sanctionner les défaillances. "Aux problèmes africains, des solutions africaines" dit le Vice-président du CNJ.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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Les filles leaders formées par le Fonds pour les Femmes Congolaises en sigle FFC venues de Complexe Scolaire BOUVE et Institut de Kindu, deux écoles installées dans la ville de Kindu plaident auprès des chefs coutumiers pour le changement des pratiques néfastes discriminatoires à leur égard et à la femme.

Elles l’ont dit dans une note technique de plaidoyer présentée ce samedi 29 Octobre 2022 auprès du Chef de la Collectivité Chefferie des Bangengele du territoire de Kailo ayant représenté les autres chefs coutumiers à ces assises. La cérémonie s’est déroulée dans la salle des réunions de l’asbl SAFI située sur avenue Léon Mununga dans la ville de Kindu. 

Dans leur document, ces filles se basent sur les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux de promotion et de protection des droits des femmes et des enfants. Ainsi, elles disent NON aux mariages précoces et forcés, réclament les droits à l’héritage familial et le droit d’accès à la terre. Exclues de ces quelques aspects de leur vie, les filles leaders sollicitent des Chefs coutumiers.

Exclues de ces quelques aspects de leur vie, les filles leaders sollicitent l’intégration dans les plans de travail des Chefs coutumiers la vulgarisation des instruments juridiques pour accroitre la connaissance des décideurs et toute la population en la matière en vue de faire valoir les droits de la femme et fille et promouvoir ainsi un environnement égalitaire.

Les complices du FFC financées par l’UNPA veulent en outre que les Chefs coutumiers responsabilisent leurs conseillers spéciaux composés des hommes et femmes pour accompagner les familles dans la gestion des dossiers de mariage, de l’héritage et d’accès à la terre conformément à la loi. Enfin, elles demandent à ce que soient mobilisés les autres chefs non représentés aux assises du jour et leurs collaborateurs et partager le message de plaidoyer. 

De leur côté, les Chefs coutumiers disent prendre acte de ce plaidoyer et promettent d'impliquer d'autres Chefs coutumiers et leurs collaborateurs pour que ce plaidoyer produise des résultats positifs.

Signalons que cette note de plaidoyer intervient après un mémorandum déposé par ces filles leaders auprès des autorités politico administratives ainsi que judiciaires la semaine derrière pour solliciter l’installation d’une cellule pouvant réprimer les actes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.

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Le Communiqué conjoint signé le 27 octobre 2022 dernier entre l'Union Nationale de la Presse du Congo "UNPC" et le Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la Communication "CSAC" a créé d'énormes blessures au sein du corps Journalistique. C'est notamment au sein de l'UNPC même. 

Les commissions de cette structure se disent être indignées par le point 4 dudit communiqué proposant la livraison des tenant-lieu aux journalistes en lieu et place de la carte professionnelle de la presse et ce, en attendant la levée du moratoire sur la délivrance de la carte de presse. Pour les commissions de carte, de discipline et de formation de l'UNPC, une conférence conjointe s'impose et se tiendra lundi 31 octobre 2022 prochain. 

"Les commissions de l'Union Nationale de la Presse du Congo ont appris non sans surprise par voie de presse, la publication d'un soi-disant communiqué annonçant l'institution d'un document faisant office d'identité professionnelle des journalistes Congolais. Cette compétence étant protégée par une ordonnance-loi, les commissions de carte, de discipline et de formation organisent ce lundi 31 octobre à 10h au siège, une grande première conférence conjointe" peut-on lire sur le communiqué de Dieunit Kanyinda, secrétaire rapporteur de la commission carte de l'UNPC. 

Ce même document dont copie en notre possession indique que les commissions qui contestent cette position du Secrétaire général suspendu de leur corporation, discuteront sur la clarification des contours des décisions des commissions sur plusieurs cas notamment, l'octroie de la carte de presse, le maintien de la sanction contre l'ancien secrétaire général ainsi que des nouvelles options qui seront décidées. Celles-ci promettent enfin de faire des révélations troublantes sur l'organisation du congrès extraordinaire de l'UNPC. 

Wait and see disent les anglais ! Nous y reviendrons sur ce dossier.

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