Les filles leaders formées par le Fonds pour les Femmes Congolaises en sigle FFC venues de Complexe Scolaire BOUVE et Institut de Kindu, deux écoles installées dans la ville de Kindu plaident auprès des chefs coutumiers pour le changement des pratiques néfastes discriminatoires à leur égard et à la femme.
Elles l’ont dit dans une note technique de plaidoyer présentée ce samedi 29 Octobre 2022 auprès du Chef de la Collectivité Chefferie des Bangengele du territoire de Kailo ayant représenté les autres chefs coutumiers à ces assises. La cérémonie s’est déroulée dans la salle des réunions de l’asbl SAFI située sur avenue Léon Mununga dans la ville de Kindu.
Dans leur document, ces filles se basent sur les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux de promotion et de protection des droits des femmes et des enfants. Ainsi, elles disent NON aux mariages précoces et forcés, réclament les droits à l’héritage familial et le droit d’accès à la terre. Exclues de ces quelques aspects de leur vie, les filles leaders sollicitent des Chefs coutumiers.
Exclues de ces quelques aspects de leur vie, les filles leaders sollicitent l’intégration dans les plans de travail des Chefs coutumiers la vulgarisation des instruments juridiques pour accroitre la connaissance des décideurs et toute la population en la matière en vue de faire valoir les droits de la femme et fille et promouvoir ainsi un environnement égalitaire.
Les complices du FFC financées par l’UNPA veulent en outre que les Chefs coutumiers responsabilisent leurs conseillers spéciaux composés des hommes et femmes pour accompagner les familles dans la gestion des dossiers de mariage, de l’héritage et d’accès à la terre conformément à la loi. Enfin, elles demandent à ce que soient mobilisés les autres chefs non représentés aux assises du jour et leurs collaborateurs et partager le message de plaidoyer.
De leur côté, les Chefs coutumiers disent prendre acte de ce plaidoyer et promettent d'impliquer d'autres Chefs coutumiers et leurs collaborateurs pour que ce plaidoyer produise des résultats positifs.
Signalons que cette note de plaidoyer intervient après un mémorandum déposé par ces filles leaders auprès des autorités politico administratives ainsi que judiciaires la semaine derrière pour solliciter l’installation d’une cellule pouvant réprimer les actes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications
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