Le comité de gestion de l'Institut Supérieur de Commerce ISC Kindu désavoué par son personnel scientifique. Dans une déclaration de 4 pages faite ce vendredi 05 mai 2023 par cette couche d'agents de l'ISC Kindu et dont copie nous est parvenue, celui-ci accuse le comité de gestion des malversations financières, la mauvaise gouvernance et la campagne d'intimidation. Il déplore aussi la mauvaise foi des membres du comité de gestion à ramener un climat de paix, de bonne collaboration et de convivialité entre le comité de gestion et l'ensemble du personnel scientifique, administratif et ouvrier.
Ainsi, leurs revendications se résument en sept points. Le personnel scientifique de l'ISC Kindu exige le départ de tous les membres du comité de gestion qualifiés des "prédateurs" en lieu et place "d'éducateurs". Par la suite, ce dernier annonce l'arrêt immédiat des activités d'enseignements et de recherche jusqu'à la nouvelle mise en place par le Ministère de tutelle et cela dans les 72 heures qui suivent leur déclaration. Tout en déplorant la suspension de leur Président syndical par le Directeur Général, le personnel scientifique sollicite la descente imminente d'une commission de l'IGF, la province et le syndicat pour une enquête et établir la part de culpabilité de chacun de ces quatre membres du COGE.
Par la suite et sur la liste de ses revendications, le personnel scientifique de l'ISC Kindu exige la suspension de tout mouvement de perception et de sortie de fonds auprès des étudiants et dans les deux comptes bancaires de l'institution logés à la TMB et à la RAWBANK. Il déplore aussi la condition du comité de gestion exigeant aux étudiants de payer trois tranches des frais académiques avant de passer la passation des examens de la mi-session prévus en ce mois de mai courant.
Tout en mettant en garde le public qui achèterait ou accepterait de prendre en gage les patrimoines "acquis illicitement" par les membres du comité de gestion, le personnel scientifique sollicite l'implication du Ministre National de l'enseignement supérieur et Universitaire ainsi que toutes les instances judiciaires et sécuritaires à entendre ce cri de "détresse" afin de "sauver" l'ISC Kindu car conclut-il, "le mal n'a que trop duré".
Toutes nos tentatives pour joindre les membres du comité de gestion restent encore sans succès. Nous y reviendrons avec leur réaction !
La Rédaction !