Stéphane Kamundala

Dans Société

Kindu : Ce que propose la SOCIMA pour mettre fin à l’insécurité dans la Ville de Kindu|Mémorandum

Par Le 02/03/2023

Img 20230302 wa0001La Société Civile Forces vives du Maniema, SOCIMA a été ce jeudi 2 mars 2023 dans les rues de la Ville de Kindu, Chef-lieu de la Province du Maniema. Des centaines de personnes ont marché pour dire NON à l’insécurité grandissante qui se vit depuis un temps dans la ville où des voleurs à mains armées sèment terreur et désolation au sein des nombreuses familles et volent argent, objets de valeurs, maltraitent les propriétaires des domiciles qu’ils visitent, violent les femmes et commettent des actes de violation des droits humains.


En organisant cette marche, la Société civile forces vives du Maniema a bien voulu interpeller la responsabilité des autorités compétentes à sécuriser la population et ses biens. Après avoir déniché les causes, la structure citoyenne du Maniema a ainsi adressé un chapelet des recommandations. Pour la SOCIMA, il est impérieux que le gouvernement central fasse des cas d’insécurité de Kindu ses priorités en augmentant les effectifs des policiers et commandos et en dotant les services de sécurité des moyens logistiques, matériels et financiers pouvant leur permettre d’attirer la confiance de la population. 


S’adressant toujours aux autorités nationales, la SOCIMA demande à ces dernières de procéder purement et simplement aux changements et mutations de certains membres des services de sécurité car devenus à ce jour des chefs coutumiers et se sont déjà familiariser avec les groupes des malfrats. La SOCIMA recommande par la suite au gouvernement provincial de rendre la gestion de la chose publique orthodoxe pour suppléer aux insuffisances du gouvernement central mais aussi de doter les différents services de sécurité des moyens conséquents pour leur demander des services au rendement satisfaisant. 


Dans son mémo lu devant le Gouverneur ad intérim du Maniema par son Président, la Société Civile continue à exiger aux autorités judiciaires civiles et militaires de sanctionner de façon modèle tout coupable et que le Gouverneur puisse prendre en charge les frais de délocalisation de tous les condamnés vers d’autres prisons du pays pour éviter à la population tous les crimes qu’ils commettent tous les jours. La SOCIMA demande par la suite au chef de l’exécutif provincial de lever la mesure de couvre-feu déclenchée pour toute la durée de l’opération d’identification et d’enrôlement car dit Me Stéphane Kamundala, elle est inopportune et inefficace. 


Enfin, la structure citoyenne demande que soient fermées toutes les maisons de vente des drogues, chanvres, boissons alcoolisées et de tolérance. Il en est de même avec les politiciens qui doivent cesser d’encadrer et d’instrumentaliser les jeunes pour leurs fins politiques et actes barbares et de banditisme. 

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Négociations de Nairobi : Les groupes armés du Maniema s'insurgent contre leur absence|SOCIMA

Par Le 27/04/2022

Ph. Maï-maï Malaika de Kabambare au Maniema prise par Deck'son Assani en Octobre 2018C'est par le biais de la Société Civile forces vives du Maniema que les groupes armés œuvrant au Maniema se sont exprimés. Ces derniers s'insurgent contre leur absence dans les discussions qui se déroulent à Nairobi entre les groupes armés œuvrant à l'Est du pays et le gouvernement de la République. 

Pour Me Stéphane Kamundala, Président de la Société Civile forces vives du Maniema, ces groupes armés du Maniema s'interrogent sur les critères de sélection pour prendre part à ces assises qui auraient été à la base de leur absence. 

"On ne réagirait pas dans le cadre de la société civile si on avait pas des réactions des groupes armés présents au Maniema qui savent que l'unique recours ne peut être que destiné à la société civile. C'est ainsi qu'ils nous ont posé autant de questions parce que les groupes armés du Maniema sont absents dans ces assises. Quel est le critérium de sélection des groupes armés qui doivent participer à ces assises au niveau de Nairobi ? Est-ce que ce n'est pas une manière d'exclure d'autres Congolais qui sont entrain de vouloir aussi abandonner la guerre, les mouvements armés pour être au-moins désarmés ?" s'interroge Me Stéphane Kamundala.

La SOCIMA critique à cet effet, la procédure d'organisation de ces assises et pense qu'elle n'a rien d'inclusivité. Ainsi, elle interpelle le Président de la République à prendre des dispositions pour que tous les groupes armés soient inclus dans ce discussions.

"Il revient au Président de la République de voir comment impliquer tous les groupes armés sinon le Maniema va toujours demeurer dans l'insécurité étant donné qu'il ne se retrouve pas dans tout ce qui se passe au niveau national. Donc nous sommes entrain de voir que la procédure telle qu'elle est déjà enclenchée, elle n'est pas inclusive" ajoute Me Stéphane Kamundala.

Enfin, le numéro 1 de la Société Civile forces vives du Maniema déplore tout de même l'absence dans ces discussions de la Société Civile du pays et de l'Est où se vit l'insécurité durant plusieurs années.

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Dossier Bukanga Lonzo : Ces recommandations de la Société Civile Forces vives du Maniema

Par Le 17/03/2022

Img 20220317 wa0030 1La Société civile Forces vives du Maniema a organisé ce jeudi 17 mars 2022 une journée ville morte dans la ville de Kindu. Ceci, pour exprimer les mécontentements de la population du Maniema face à ce qu’elle qualifie d’injustice que subit le Sénateur Matata Ponyo Mapon.

Après sa ronde pour constater l’effectivité de cette journée ville morte dans la ville de Kindu, le Président de la Société Civile, Forces vives du Maniema, se dit satisfait par le respect du mot d’ordre de sa structure à la population afin de trouver une solution à ce que traverse leur fils Matata Ponyo. A l’occasion, la structure citoyenne du Maniema a dressé un chapelet de recommandations adressées au Président de la République, au Président du Sénat, aux Sénateurs, à la Communauté internationale ainsi qu’à la population de la province.
 
S’adressant au Chef de l’Etat, Me Stéphan Kamundala demande à Félix-Antoine Tshisekedi de s’impliquer dans la libération du Sénatur Matata Ponyo avant qu’il ne programme sa visite au Maniema.

"S’il est vrai que le Président de la République n’avait jamais été tireur des ficelles dans le dossier Mapon, on lui recommande de s’impliquer personnellement afin que Mapon recouvre sa liberté totale, on y intègre la liberté de ses mouvements…si on ne veut pas, nous la société civile du Maniema nous disons que nous ne saurons pas recevoir le Président de la République qui programme dans le futur proche une visite au Maniema"

Au Président du Sénat, la SOCIMA lui demande cesser d’être un venin contre les hommes politiques de l’ancien Kivu en cherchant à les éliminer pour avoir le leadership.

"La SOCIMA en a marre de son comportement, trop c’est trop et nous disons la population de l’ancien Kivu vivait et continue à vivre en harmonie. On ne cherche pas le leadership dans ces conditions en cherchant à écraser les autres qui ont de l’avenir dans notre pays"

Par la même occasion, la structure citoyenne du Maniema se pose la question sur le silence des Sénateurs et Sénatrices face à ce que subit Matata Ponyo Mapon pendant qu’ils avaient rejeté, par un vote, la demande de poursuites de leur collègue.

"Comment doivent-ils garder l’indifférence à l’égard de leur collègue Matata Ponyo alors qu’ils ont été les premiers à voter contre toute poursuite qui aurait en principe était engagée contre Matata Ponyo, leur collègue ?"

La Socima pense que ce que l’indifférence de la communauté internationale face à la situation que traverse Matata Ponyo devient de plus en plus inquiétante et coupable.

"Leur indifférence commence à être coupable. Que le corps diplomatique essaie de voir le Président de la République pour qu’il s’implique afin que Mapon rentre dans ses droits"

La population du Maniema, par ailleurs, est appelée par la SOCIMA à continuer à réclamer la remise des immunités à son fils qu’est le Sénateur Matata Ponyo Mapon.

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Maniema : La SOCIMA décrète ce jeudi 17 mars une journée ville morte pour des motifs suivants

Par Le 14/03/2022

Img 20220303 wa0000 3La Société Civile Forces vives du Maniema annonce une journée ville morte ce jeudi 17 mars 2022 dans la ville de Kindu. C'est dans un communiqué signé par le Président de cette structure citoyenne du Maniema ce 14 mars  dont copie parvenu à notre rédaction que nous l'avons aussi appris. 

Pour mettre Stéphane Kamundala, cette journée ville morte est décrétée pour dénoncer  quatre choses qui tiennent sa structure à cœur. Parmi ces motifs, la SOCIMA Forces vives veut décrier la flambée des prix de tous les produits de première nécessité justifiée par le mauvais état des routes. Pendant que s'insurge la SOCIMA, des taxes sont perçues chaque jour auprès des opérateurs économiques de la province. 

Toujours dans son document, la structure citoyenne du Maniema, grâce à cette journée ville morte veut montrer une fois de plus son soutien et sa solidarité à l'endroit du Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon qu'elle qualifie de Prisonnier politique car privé de sa liberté des mouvements sans aucun motif. Mais aussi pour dénoncer l'insécurité grandissante dans la province en général et le banditisme urbain dans la ville de Kindu Chef-lieu de la province. 

Le document de la SOCIMA indique tout de même que cette journée ville morte a pour objectif de dénoncer la présence dans certains territoires de la province du Maniema et dans la ville de Kindu, des personnes dont leurs origines et provenances sont inconnues ou douteuses. 

Ainsi, la Société Civile Forces vives du Maniema invite toutes les couches vives à observer scrupuleusement cette journée ville morte ce jeudi 17 mars dont les opérateurs économiques, les conducteurs des taxi-motos, les vendeuses, les élèves, enseignants, les corps médical, les Avocats et magistrats et ce, pour faire entendre la voix de la population du Maniema auprès du Président de la République. "Ensemble, nous devons lutter contre les injustices et les arbitraires dont nous sommes, au quotidien, victimes car notre silence nous rend complice du mal" conclu la SOCIMA.

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Maniema: Controverses des membres de l'USN et l'UDPS sur les élections de Gouv, la SOCIMA se dit embêtée !

Par Le 03/03/2022

Img 20220303 wa0001 1Les élections des nouveaux Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans treize provinces à problème se tiendront le 6 mai 2022 prochain en République Démocratique du Congo. La province du Maniema se dotera aussi de son nouvel exécutif et son adjoint à la même date après une année du régime intérimaire. 

Mais déjà, l'étape du dépôt des candidatures par les candidats divise les partis et regroupements politiques membres de l'Union Sacrée de la Nation "USN" en général mais aussi les cadres et militants du parti présidentiel qu'est l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle. Si la fédération UDPS Nord-Maniema soutient la candidature de Hubert Kindanda Kishabongo comme ticket de l'USN, la fédération de Kindu de son côté n'aime pas écouter cette candidature. Et même chose du côté de l'AFDC, l'UNC et autres. 

Face à cette cacophonie, la Société Civile Forces vives du Maniema a décidé de briser le silence et montrer sa position devant toutes ces controverses. Dans un point de presse animé ce mercredi 2 mars 2022, le Président de la SOCIMA indique que toutes ces manœuvres deviennent de plus en plus embêtantes surtout celles de l'UDPS. 

"On est embêté alors embêté par les interventions des membres du parti politique UDPS. Parce que d'un côté, c'est tel qui parle pour dire que c'est lui qui a la valeur légitime de représenter le parti politique dans la province du Maniema, le lendemain c'est quelqu'un d'autre qui parle; le surlendemain quelqu'un d'autre" explique Me Stéphane Kamundala. 

Tout en appelant ces partis et regroupements politiques à s'entendre à l'interne et donner la paix aux enfants du Maniema ; le Président Stéphane Kamundala met en garde les adeptes et partisans de ces formations politiques. 

"Ce sont les adeptes, les membres, les fidèles, les partisans des partis politiques qui viennent nous embêter. La population du Maniema n'a pas besoin de ça. S'il y a des conflits, il faut les résoudre à l'interne" conclu le patron de cette structure citoyenne du Maniema. 

Pour une petite histoire, lors du dépôt de sa candidature, le Député provincial Hubert Kindanda Kishabongo avait annoncé que seule sa candidature est le ticket de l'Union Sacrée choisie par la hiérarchie de cette plateforme selon un document signé par le Coordonnateur de l'USN Modeste Bahati. Depuis lors, d'autres formations politiques se sont soulevées pour barrer la route, pendant que le Gouverneur intérimaire membre de l'UDPS et Coordonnateur de l'USN au Maniema indique de ne jamais avoir reçu le quitus de sa hiérarchie sur le ticket de Kindanda Kishabongo. Wait and see disent les anglais !!!

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Maniema/Recrudescence de l'insécurité : "La SOCIMA en a marre et accuse les autorités provinciales !"

Par Le 03/03/2022

Img 20220303 wa0000L'insécurité monte toujours en flèche dans la ville de Kindu en particulier et dans la province du Maniema en général. Celle-ci est en partie créée par des groupes des jeunes de différents quartiers dans la ville de Kindu et par des groupes milices dans certaines parties de la province dont dans le territoire de Kabambare. 

Face à l'insécurité dans la ville de Kindu par exemple, la Société Civile Forces vives du Maniema brise le silence et pointe du doigt la complicité des autorités compétentes censées décourager ces actes. Dans un point de presse animé ce mercredi 2 mars 2022 à Kindu, le Président de la SOCIMA a parlé du banditisme urbain et le clientélisme encouragés par les autorités. 

"La Société Civile en a marre de voir le banditisme, le clientélisme, la complicité des autorités dans le différents actes de vandalisme qu'on est entrain de connaître dans la ville" a dit Me Stéphane Kamundala. 

Le numéro de cette structure citoyenne fustige qu'il y ait des gens ou groupe des gens qui se voient au dessus des forces de l'ordre. 

"Comment on peut être dans une ville où un groupe peut se voir au dessus de même la force que nous avons, la police, l'armée et les autres qui demeurent à un moment donné impuissantes" regrette Stéphane Kamundala avant de s'inquiéter sur l'attitude de la police, de l'armée et du gouvernement provincial sur terrain lui poussant à penser à une complicité de différentes autorités. 

Pour rappel, la ville de Kindu n'a pas passé un weekend apaisé. Deux groupes de jeunes des blocs Jamaïque et du plateau se sont affrontés dans la ville détruisant maisons et plusieurs biens de valeur.

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