Fils et notable de la province du Maniema, Dr Kiko'o Penedjesse séjourne depuis ce vendredi 13 janvier 2023 à Kindu, Chef-lieu de la province. Venu pour une visite familiale, le patron de l'asbl "Solidarité Kambelembele" profite de lancer un appel vibrant à toute la population du Maniema à un enrôlement massif pour changer les choses. Il a dit à la presse juste après sa descente d'avion. 

"Vous savez que la décision du peuple c'est lorsqu'on a sa carte d'électeur. Je demande à tout celui qui se dit Kambelembele, lorsque l'enrôlement va commencer, d'avoir sa carte d'électeur. Si vous voulez choisir qui vous voulez c'est en fonction de la disponibilité de votre carte. Tous les différents territoires, qu'on ne pousse pas quelqu'un, chacun sait qu'il veut décidé sur les 5ans à venir, il doit avoir sa carte d'électeur" a-t-il dit à la presse. 

Ce membre de la coalition Cap pour le Changement "CACH" en a profité pour conscientiser la population du Maniema à ne pas suivre la position du parti politique PPRD qui veut boycotter les opérations d'enrôlement des électeurs. 

"Ne suivez pas le PPRD. Ça c'est une décision politique mais dans la vie pratique on demande à tout le monde d'avoir sa carte. Ça c'est une position, demain ça peut changer et lorsque ça changera et que l'étape de l'enrôlement est déjà passée, ça sera trop tard. Ceux qui seront victimes ce ne sont pas les animateurs du PPRD mais ça sera le commun de mortel". 

Par ailleurs, au sujet du report par le Conseil provincial de sécurité du forum pour la paix, la cohésion et le développement du Maniema prévu du 11 au 12 janvier dernier, ce notable du Maniema explique que rien ne peut se faire sans l'accord de l'autorité locale. Ainsi, il en a appelé aux organisateurs, principalement l'évêque catholique diocésain qui préside l'organisation de revoir les termes de référence pour que les choses aillent mieux.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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C'est depuis les premières heures du matin, précisément à 9h locales que des échauffourées ont été déclenchées par deux groupes des jeunes de la Commune d'Alunguli. Il s'agit des jeunes de KAMA 2 contre ceux du bloc SOKOLO. 

Selon les sources croisées, tout est parti du décès d'une femme à SOKOLO et qui devrait être enterrée au cimetière de KAMA 2. Pendant que certains jeunes de SOKOLO creusaient la tombe de la défunte au cimetière de KAMA 2, un groupe des jeunes de ce bloc est allé bloquer les travaux de creusage de cette tombe. Sur place, les deux groupes de sont livrés à un combat puis après, d'autres jeunes de SOKOLO sont venus renforcer les leurs et les troubles ont continué jusqu'au niveau de l'Antenne de VodaCom.  

Informations confirmées par la Société Civile forces vives, Antenne de cette municipalité. Par des termes clairs, le Président de la Société Civile d'Alunguli, explique que les jeunes de KAMA 2 refusent aux habitants de SOKOLO d'aller enterrer leurs morts au cimetière de leur quartier. 

À en croire Faustin Sumaili, Président de la Société Civile d'Alunguli  que nous avons joint, c'est depuis plus de 5 mois que les jeunes de KAMA 2 ont lancé l'ultimatum aux autres habitants d'enterrer les leurs à ce cimetière.

Pour le moment, apprend-t-on, la police serait déjà dans cette municipalité pour restaurer l'ordre public. Quelques jeunes sont tombés sous les filets de la PNC. Par ailleurs, les populations dénoncent les coups de balles qui  tirés par les éléments de l'ordre pour disperser ces jeunes. Nous y reviendrons !!!

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La commune d'Alunguli située à la rive droite du fleuve Congo dans la ville de Kindu s'est réveillée ce  vendredi 13 janvier 2023 sous une forte tension. À la base, les échauffourées entre deux groupes des jeunes de deux quartiers différents. Ces quartiers sont notamment SOKOLO et KAMA 2. 

Ayant appris ce qui s'est passé ce matin, le Député National Rashidi Bukanga Rubin, élu de la ville de Kindu se dit choqué et déplore que ces jeunes puissent commencer avec ces troubles dans une municipalité qui était jusque-là très calme. 

"Nous déplorons énormément. Vous pouvez demander à tous les gens qui ont grandi dans la commune d'Alunguli, il n'y avait jamais ce genre d'actes. Ça c'est quelque chose qui n'existait pas dans cette commune d'Alunguli. Je ne sais pas ça vient d'où, qui a imité ce genre des choses et pourquoi on doit faire ce genre de choses. Désolé d'entendre que cela provienne des jeunes. L'avenir de notre commune est entre les mains de ces jeunes là. Si c'est de cette manière là qu'ils pensent gérer la commune alors ça c'est le banditisme" s'inquiète cet élu. 

Rashidi Bukanga Rubin s'interroge par la suite sur l'existence de ce que la population qualifie des "bases" parce que n'ayant pas des répondants. Il invite à cet effet, les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités en main. 

"Tout ce que je peux demander aux autorités en commençant par Madame la Bourgmestre ainsi que le Maire de la ville et le Ministre de l'intérieur, la Police, l'ANR et consorts de prendre leurs responsabilités en main. En parlant de base, donc c'est une structure connue déjà et organisée et qui répond à la hiérarchie d'un individu. Ça devient facile aux services de l'État et même pour les services judiciaires de mettre la main sur les responsables de ces bases là" a-t-il conclu. 

Pour rappel, les jeunes du bloc KAMA 2 refusaient à ceux du bloc SOKOLO d'enterrer au cimetière de KAMA 2. Et c'est ce qui a créé ces échauffourées. La police est intervenue et a réussi à arrêter certains jeunes troubleurs. 

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