En l'espace d'une semaine, deux corps sans vie ont été découverts dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema. À part le cas du samedi 5 mars 2022 dernier dans le bloc du plateau dans la commune de Mikelenge, ce lundi 7 mars courant, un autre corps sans vie vient d'être découvert à l'enceinte de l'église 5è CELPA centre Francophone SALEM dans la commune de Kasuku. 

Il s'agit là d'un homme d'une trentaine et couturier de son état. Selon le constat de la police technique et scientifique, le défunt aurait été étranglé par ses bourreaux. Peut après les enquêtes, le Procureur de la République a autorisé que le corps soit acheminé à la morgue pour d'autres autopsies avant l'enterrement. Très en colère, la Société Civile Forces vives du Maniema "SOCIMA" promet des actions intempestives de grande envergure pour dire non à cette recrudescence de l'insécurité. 

"Nous invitons toutes les autorités, ça c'est le dernier cas ; s'il en arrive un troisième nous allons nous prendre en charge comme nous l'avons promis et nous allons mener des actions intempestives pour que les autorités sachent que  nous avons droit à la protection" explique Me Stéphane Kamundala, Président de la SOCIMA. 

Celui-ci interpelle à la même occasion les autorités à une prise de conscience afin de protéger la population. 

"Nous sommes entrain de déplorer les cas d'insécurité qui commencent à régner dans notre province. Nous décrions et  dénonçons avec la dernière énergie, nous condamnons ces actes. Le Maniema n'a jamais connu des morts comme on commence à les connaître actuellement. Il faut qu'il y ait la prise de conscience pour que les autorités protègent la population. Il est anormal qu'on commence à être tué comme des bêtes alors que nous avons des autorités qui doivent veiller sur notre sécurité" ajoute-t-il en s'indignant. 

Me Stéphane Kamundala promet enfin de réunir le plus rapidement possible les membres de sa coordination pour étudier les actions à mener pour pousser les autorités à prendre leurs responsabilités en main.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

+243 (0) 81 47 25 555

+243 (0) 97 52 04 008

actualitesmaniema2021@gmail.com

La tenue des élections des Gouverneur et Vice-gouverneur prévues le 6 mai 2022 prochain dans la province du Maniema ne cesse de susciter les réactions des couches vives et les notabilités provinciales. C'est le cas de celle de Maître Michel Djamba Uhuka, notable dans la ville de Kindu. 

Ce dernier décrit les critiques qui se font sur certains candidats à cause des postes occupés par eux les années passées comme par exemple la Présidence de l'Assemblée Provinciale du Maniema. Pendant ce temps, rappelons que parmi les candidats ayant déjà déposé leurs dossiers de candidature à ce jour, figure le Député provincial Hubert Kindanda Kishabongo, ancien Président de l'Assemblée Provinciale du Maniema. 

"Si on dit que tel était Président de l'Assemblée Provinciale, qu'est-ce qu'il avait fait? Tout le monde connaît les rôles d'un Député, d'un Président de l'Assemblée Provinciale donc la question que nous pouvons nous poser, est-ce qu'à son temps, il n'y a pas eu le contrôle de l'exécutif, est-ce que l'exécutif n'avait pas été sanctionné ? Si nous trouvons que pendant son temps, il y a eu le contrôle de l'exécutif, il y a eu des Édits qui avaient été votés, il y a certains animateurs de l'exécutif qui avaient été sanctionnés pour des raisons de manquement dans leur exercice, nous pouvons dire qu'à ce temps-là, celui-là avait rempli sa fonction" explique Me Michel Djamba Uhuka. 

Il indique par ailleurs que ce qui va intéresser les Députés Provinciaux qui sont les électeurs c'est le projet de société pour l'avenir de la province du Maniema. Il invite à cet effet les jeunes à éviter l'instrumentalisation psychologique. 

"Les jeunes doivent éviter d'être travaillés psychologiquement pour insulter tel ou tel autre candidat tout simplement parce qu'on présume que son passé n'avait pas été bien fait" ajoute ce notable de Kindu. 

Cet enseignant d'universités rappelle à la fin les missions dévolues aux Députés qui se résument dans la légifération des lois et/ou Édits mais aussi le contrôle parlementaire sur l'action du gouvernement et non construire les édifices moins encore poser n'importe quel acte ayant trait aux attributions de l'exécutif.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

+243 (0) 81 47 25 555

+243 (0) 97 52 04 008

actualitesmaniema2021@gmail.com

L’insécurité dans la ville de Kindu bat son plein. Des cas de vol à mains armées sont signalés presque chaque jour ainsi que des cas de banditisme urbain. Le dernier en date est celui des affrontements qui ont eu lieu le 28 février 2022 dernier entre deux groupes des jeunes des blocs du plateau de la commune de Mikelenge et ceux de Jamaïque dans la commune de Kasuku. Cette recrudescence d’insécurité suscite des réactions de tout bord et de toutes les personnalités de la province.

La récente réaction est celle du Député national Rashidi Bukanga Rubin, élu de la ville de Kindu. A l’occasion de son séjour dans sa base pour ses vacances parlementaires, cet élu du peuple indique qu’il regrette l’impunité dont sont bénéficiaires les présumés voleurs à mains armées qui sont souvent capturés mais de fois relâchés sans qu’ils ne subissent la rigueur de la loi.

ʺOn devrait, lorsqu’on arrête les voleurs à mains armées, les juger. Cela devrait avoir un effet psychologique sur la population victime pour dire qu’il y a une réparation morale quelque part, les gens qui nous ont volé, pillé, tué ont été condamnés. Il y a une satisfaction morale de la part de la population victime mais ça n’a pas été fait parce que jusqu’au moment où nous parlons ces voleurs à mains armées n’ont jamais été présentés devant les jugesʺ explique Rashidi Bukanga Rubin.

L’élu de Kindu indique par ailleurs que selon les informations en sa possession, les présumés voleurs arrêtés ne se retrouveraient plus dans les prisons. Il pense que tant que ces derniers sont des hommes libres, ils sont capables de bouger n’importe quel coin de la ville.

ʺSelon les informations que j’avais, ces voleurs-là n’étaient plus en prison, c’est anormal. Mais lorsqu’ils ne sont plus en prison, ils sont où ? Ils sont en divagation, ils sont avec nous, donc c’est normal que vous allez suivre que c’est à Mikelenge aujourd’hui, demain c’est RVA, après demain on va dire que c’est Omata qu’il y a eu de problème. C’est normal parce qu’on les a fait sortir dans les prisons sans les jugerʺ.

Rashidi Bukanga Rubin rejette à cet effet, les accusations contre le Club d’amis de Bukanga pour le développement du Maniema CABUDEMA selon lesquelles cette association serait impliquée dans les troubles survenus le 12 janvier dans la commune d’Alunguli.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

+243 (0) 81 47 25 555

+243 (0) 97 52 04 008

actualitesmaniema2021@gmail.com