Société Civile du Maniema

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Maniema : 25 décès dus aux tortures dans la prison centrale de Kindu, un bilan macabre présenté par les organisation de la Société Civile du Maniema

Par Le 29/08/2023

Synergie des organisations de la Société Civile du Maniema

On en sait un peu plus sur ce qui se passe dans la prison centrale de Kindu. Enfin, la synergie de la société civile met sur la place publique les données sur les cas de torture et d’autres violations des droits de l’homme dans cette maison carcérale et dont est l’auteur le Colonel Tchelu Ntambwe Vicky. Dans un point de presse animé par cette synergie de la société civile, cette dernière a présenté un nombre de 25 cas de décès dus aux tortures depuis décembre 2021 à ce mois d’août 23. Le dernier cas en date est le décès d’un agent de police de police ENGONI MBOKOLO ce lundi 28 août 2023.

Pour cette synergie cette torture s’applique sous plusieurs formes comme nyama munene, luka tonga, mema pe tambwisa train, pompages, mema mokili mema Congo, kasakasa, kuvurunga ciment et autres. La synergie des structures citoyennes ajoute aussi que les frais communément appelés frais de bougie sont passés de deux cents milles à un millions voire un million cinq-cents milles francs congolais. Comme si cela ne suffisait pas indique la société civile, le Colonel Tchelu Ntambwe Vicky impose à tous les détenus militaires et policiers qui perçoivent encore leurs soldes de lui donner dix milles francs congolais à chaque fois qu’ils sont payés.

"Nous avons enregistré 25 cas de mort, 15 blessés, nous avons constaté aussi des personnes dont l’argent est extorqué, confisqué par exemple tous les détenus militaires et policiers sont en train de donner au responsable du pavillon militaire, dix milles francs de leur salaire à la fin de chaque mois. L’auteur de tout ça dans les enquêtes, il s’agit d’un réseau mais l’élément principal si pas l’instigateur c’est le Lieutenant-Colonel Tchelu Ntambwe Vicky. La situation de détenus sur le plan sécuritaire et corporel se détériore d’avantage" explique Me Stéphane Kamundala, Président de la société civile forces vives du Maniema.

Ladite synergie révèle aussi que cet officier sème l’insécurité dans la ville de Kindu et organise des missions de vol à mains armées dans les domiciles des habitants en y retirant des militaires et policiers de la prison et les équipe. Face à toutes ces situations, les structures de la société civile qui promettent des actions leur reconnues par la constitution demandent aux autorités de déplacer cet officier dans une autre prison.

"Nous demandons dans le cadre de cette synergie qui nait spontanément que toutes les autorités compétentes trouvent la solution immédiatement en suspendant, en arrêtant et même en remplaçant ce Lieutenant-Colonel par un autre. Faute de quoi nous allons mener, la constitution nous l’autorise, autant d’actions pour atteindre l’objectif qu’on se fixe et qu’on s’assume actuellement" a conclu Me Stéphane Kamundala.

Signalons que cette synergie est constituée par la Société Civile forces vives, l’ONG Haki za Binadamu, le CDJP, la nouvelle société civile du Congo, la nouvelle dynamique de la société civile, le bureau des inspecteurs des droits de l’homme et autres.

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Maniema : Ces révélations graves de la SOCIMA sur l’insécurité à Kindu et les tortures dans la prison centrale

Par Le 22/08/2023

Prison centrale de KinduLa Société Civile forces vives du Maniema "SOCIMA" dénonce des cas "graves de violence" et "tortures" qui se font dans la prison centrale de Kindu et dont serait hauteur un certain Colonel dénommé Vicky. Révélations faites par Me Stéphane Kamundala, Président de cette structure citoyenne ce mardi 22 Août 2023 dans une interview accordée à la presse de Kindu. 

"La situation dramatique et chaotique que connaissent actuellement les prisonniers. Dans la prison centrale de Kindu, on constate la montée de violences et des tortures. Nous avons deux pavillons, le pavillon des civils et celui des militaires mais il se fait malheureusement que du côté militaire qui est gardé par le Lieutenant-Colonel Vicky, on est en train de torturer sérieusement les gens. Il vous souviendra que les enquêtes de la société civile forces vives avaient commencé avec la mort d’un policier qui était OPJ au parquet secondaire de Kindu qui, dans un espace de 4 jours avait subi des tortures terribles qui avaient entrainé sa mort 3 jours après sa libération" a dit Me Stéphane Kamundala.

Le numéro un de la SOCIMA révèle aussi que ce même militaire, le Lieutenant-Colonel Vicky serait auteur de l’insécurité dans la ville. Ce dernier serait en train d’utiliser d’autres policiers en prison, en les dotant d’armes et minutions pour organiser des cas de vol à mains armées. 

"Nous avons des informations sûres et réelles que le Colonel Vicky se permet par moment et par endroit de prendre des policiers et même militaires en détention, les amener chez lui et la nuit ils opèrent avec sa bénédiction et le lendemain il les retourne dans la prison" a-t-il ajouté. 

Face à ce genre de bévues et pour y mettre fin, la Société Civile Forces Vives du Maniema recommande à cet effet aux tenants du pouvoir de déférer cet officier dans une autre prison.

"C’est pourquoi, la Société civile forces vives du Maniema, au regard des éléments en sa possession contre le Colonel Vicky recommande à ceux qui ont le pouvoir, c’est-à-dire les autorités compétentes de le changer et de l’envoyer ailleurs parce qu’il est l’auteur des tortures terribles que connaissent nos frères qui sont en détention. Nous recommandons au Directeur de la prison centrale de mettre fin à l’histoire de deux capita dans la prison centrale de Kindu" a conclu Me Stéphane Kamundala en promettant de déposer toutes les preuves que détient la SOCIMA auprès des autorités.

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Maniema : Ça y est ! La pétition contre le cantonnement des démobilisés du M23 lancée par la coalition de 3 structures de la Société Civile

Par Le 04/05/2023

Img 20230504 wa0002Le compte à rebours commence, la coalition de trois structures de la Société Civile du Maniema vient de lancer ce jeudi 04 mai 2023 l'opération de collecte des signatures au profit d'une pétition initiée par elle afin de dire NON à l'arrivée et au cantonnement de ceux qu'elle qualifie des "récidivistes de la guerre" dans la province du Maniema. 

Il s'agit notamment de la Nouvelle Société Civile Congolaise en sigle NSCC, de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en sigle NDSCI et du Bureau des Inspecteurs des Droits de l'Homme en sigle "BIDH" qui viennent de lancer cette opération. Selon ces structures, ces terroristes ont endormis beaucoup d'âmes et occasionné plusieurs déplacés de guerre et faire dégrader la situation.

"Voilà pourquoi la coalition des structures de la Société Civile revient pour la unième fois, tout en alertant l'opinion nationale qu'internationale <le refus catégorique de l'arrivée et le cantonnement des terroristes du M23 dans la province du Maniema précisément dans la ville de Kindu et ses Hinterlands>" ont lâché le BIDH, la NSCC et la NDSCI dans leur déclaration du lancement de collecte des signatures.

Pendant quelques jours, cette pétition va circuler dans tous les neufs quartiers de la ville de Kindu, les Hinterlands y compris dans les Territoires qui constituent le Maniema. Après la collecte des signatures, signalent les initiateurs, ladite pétition sera déposée à qui de droit afin que ce projet soit retiré car disent-elles, la population du Maniema a la crainte de cohabiter avec ces gens qualifiés de terroristes pour plusieurs raisons et cela en se référant à l'article 157 du code pénal militaire. La NSCC, la NDSCI et le BIDH indiquent qu'ils fondent leur démarche sur pied des articles 23 et 27 de la Constitution de la RDC.

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RDC/Guerre à l'est : La Société Civile du Maniema monte au créneau et dénonce l'agression Rwandaise en y proposant des pistes de solution

Par Le 17/11/2022

Img 20221117 wa0927Une gigantesque marche de soutien aux forces armées de la RDC et de dénonciation de l'agression du Rwanda à la République Démocratique du Congo sous couvert du M23 a eu lieu ce jeudi comme prévu dans les grandes artères de la ville de Kindu. Cette marche est parti du rond-point du cinquantenaire en passant par le palais de justice puis la station Sonahydroc. La foule a ensuite emprunté l'avenue du 4 janvier en passant par la DGRAD puis la CNSS pour aller chuter à la tribune centrale de Kindu. 

Sur place, des milliers d'habitants de Kindu ont répondus présents à l'appel de la Société Civile Forces vives du Maniema, organisatrice de cette marche. Occasion pour Me Stéphane Kamundala, Président de cette structure citoyenne du Maniema de motiver la démarche de sa structure. Tout en félicitant la décision de l'assemblée nationale a refuser l'intégration des éléments brassés et mixés à réintégrer les services de sécurité, Me Stéphane Kamundala a aussi félicité la prouesse diplomatique du Chef de l'État. Par la même occasion, le Président de la SOCIMA a montré la position de la population du Maniema aux FARDC. 

"Nous soutenons les forces armées de la RDC, nos vaillants militaires pour leur détermination et prédisposition à verser le sang afin que notre pays préserve son intégrité territoriale et que la paix qui règne, règne pour toujours" a dit Stéphane Kamundala. 

Selon le numéro un de la SOCIMA, seule l'unité de tous reste un élément sacré. Ainsi, la structure citoyenne du Maniema a tenu à recommander au parlement de produire un projet de loi pour rendre obligatoire la formation militaire à tous les jeunes ayant l'âge de 18ans révolus. Et au Président de procéder aux mutations de militaires et agents des services de sécurité ou les remplacer par d'autres qui sont encore loyaux. 

Plusieurs autres recommandations ont été formulées par la SOCIMA dans son document. Parmi celles-ci, retirer la RDC de l'EAC et annuler tous les accords signés. La SOCIMA a, par l'occasion déploré la passivité de la communauté internationale qui ne veut pas reconnaître l'agression de la RDC par le Rwanda. Sur place, une cinquantaine de jeunes ont accepté de s'enrôler dans l'armée.

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Maniema : La SOCIMA décrète ce jeudi 17 mars une journée ville morte pour des motifs suivants

Par Le 14/03/2022

Img 20220303 wa0000 3La Société Civile Forces vives du Maniema annonce une journée ville morte ce jeudi 17 mars 2022 dans la ville de Kindu. C'est dans un communiqué signé par le Président de cette structure citoyenne du Maniema ce 14 mars  dont copie parvenu à notre rédaction que nous l'avons aussi appris. 

Pour mettre Stéphane Kamundala, cette journée ville morte est décrétée pour dénoncer  quatre choses qui tiennent sa structure à cœur. Parmi ces motifs, la SOCIMA Forces vives veut décrier la flambée des prix de tous les produits de première nécessité justifiée par le mauvais état des routes. Pendant que s'insurge la SOCIMA, des taxes sont perçues chaque jour auprès des opérateurs économiques de la province. 

Toujours dans son document, la structure citoyenne du Maniema, grâce à cette journée ville morte veut montrer une fois de plus son soutien et sa solidarité à l'endroit du Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon qu'elle qualifie de Prisonnier politique car privé de sa liberté des mouvements sans aucun motif. Mais aussi pour dénoncer l'insécurité grandissante dans la province en général et le banditisme urbain dans la ville de Kindu Chef-lieu de la province. 

Le document de la SOCIMA indique tout de même que cette journée ville morte a pour objectif de dénoncer la présence dans certains territoires de la province du Maniema et dans la ville de Kindu, des personnes dont leurs origines et provenances sont inconnues ou douteuses. 

Ainsi, la Société Civile Forces vives du Maniema invite toutes les couches vives à observer scrupuleusement cette journée ville morte ce jeudi 17 mars dont les opérateurs économiques, les conducteurs des taxi-motos, les vendeuses, les élèves, enseignants, les corps médical, les Avocats et magistrats et ce, pour faire entendre la voix de la population du Maniema auprès du Président de la République. "Ensemble, nous devons lutter contre les injustices et les arbitraires dont nous sommes, au quotidien, victimes car notre silence nous rend complice du mal" conclu la SOCIMA.

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