CDJP Kindu

Publié par Deck'son Assani Kamango , le 17 janvier 2024

Après ses multiples sorties médiatiques avant, pendant et après les élections générales du 20 décembre 2023; Me Saleh Mushabaha, Coordonnateur de la Commission Diocésaine Justice et Paix en sigle CDJP, diocèse catholique de Kindu serait en ce jour en danger de mort. Alerte émise par l'Abbé Stanislas ABELI Milabyo, Coordonnateur de la Caritas développement Kindu ce mercredi 17 janvier 2024 dans une interview exclusive accordée à notre rédaction.

Selon le patron de la Caritas développement Kindu, Me Saleh Mushabaha constate depuis sa dernière sortie médiatique dénonçant les irrégularités constatées pendant les élections, des mouvements d'hommes armés et certains membres des services de sécurité aux alentours de sa résidence. Ce dernier reçoit aussi des appels téléphoniques lui menaçant de mort.

"C'est après la publication de ce rapport des missions d'observation électorale, du communiqué de presse et de sa déclaration médiatique que le Coordonnateur de la Commission Diocésaine Justice et Paix du diocèse de Kindu, en sa qualité de défenseur des droits humains reçoit des menaces même de mort au téléphone, aux réseaux sociaux, appels anonymes, des visites indésirables des hommes à mains armées en tenues militaires qui ont entouré sa résidence le 9 janvier 2024. Ces menaces persistent jusqu'aujourd'hui. Ces mêmes malfrats montent un complot diabolique pour éliminer physiquement Me Baudouin Saleh et pour salir l'Évêque du diocèse de Kindu par des montages dont ils détiennent eux-mêmes les secrets accusant ce dernier de soutenir le travail de la commission diocésaine justice et Paix" a expliqué Mr l'Abbé Stanislas ABELI Milabyo. 

Tout en confirmant que tout ce que fait Me Saleh Mushabaha rentre dans le cadre des missions lui confiées par l'église catholique, la Caritas développement Kindu indique que Me Saleh Mushabaha n'agit pas en son propre nom. Ainsi, elle dénonce ce plan contre le Coordonnateur de la CDJP. 

"La Caritas développement Kindu dénonce avec la dernière énergie ce plan macabre des ennemis de la démocratie dans notre province du Maniema. Elle ne se laissera jamais intimidée ni muselée. Elle met en garde tous ces malfrats qu'elle détient déjà quelques indices de preuve contre ces malfrats et elle se réserve de droit de porter plainte contre ces auteurs des menaces nonobstant leurs statuts ou soutiens politiques car dit-on nul n'est au-dessus de la loi". 

La Caritas développement Kindu conclut en demandant aux services de sécurité de protéger Me Saleh Mushabaha en y menant des enquêtes sur cette situation afin de traquer les coupables.

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Publié par Deck'son Assani Kamango , le 26 décembre 2023

Après la tenue des élections combinées tenues tout au long de la semaine soit du 20 au 25 décembre en RDC, Commission Diocésaine Justice et Paix "CDJP" du diocèse de Kindu sort de son silence et évalue négativement ce processus électoral. Dans un Communiqué signé par son Coordinateur, cette structure de l'église universelle félicite tout d'abord la mobilisation tous azimuts du peuple Maniemien à aller au vote et ce, malgré les incongruités, menaces, intimidations, manœuvres dilatoires dans le démarrage tardif des opérations de vote. 

Et pour la CDJP Kindu, suite à ces irrégularités observées ça et là durant les étapes décisives du scrutin, les efforts conjugués par tous, la bonne volonté, la confiance, la mobilisation du peuple ont été amoindris, déçus ou trahis. Ainsi, la CDJP parle des violations graves et répétitives de la loi électorale et ses mesures d'application dont notamment l'affichage des listes des électeurs. La mauvaise cartographie des centres et bureaux de vote jusqu'à désorienter plusieurs électeurs ; le déploiement tardif ou absence des dispositifs électoraux de vote dans plusieurs centres et bureaux de vote de l'intérieur de la province du Maniema. C'est notamment dans le Secteur des Babira-Bakwame à Kasese, des Babuyu à Lukolo, Penemende, Mutuka, Mabashe, Mahembe, Panda et Kabeya mais aussi dans le Secteur des Maringa, groupement Tubuku...

Dans sa liste des irrégularités, la CDJP parle aussi de la disparition des dispositifs électoraux de vote et bulletins de vote dans certains bureaux à l'EP Mungilima à Tokolote, à l'EP Kimbi au bloc du plateau. Mais aussi la confiscation par force (armes) des dispositifs de vote par des partisans déguisés en pseudo-observateurs nationaux et aussi le vote effectué dans plusieurs bureaux par l'autorité provinciale et le Vice-ministre du Plan avec leurs partisans déguisés. 

La CDJP épingle tout de même l'inexpérience et le manque de professionnalisme de certains agents de la CENI, le dysfonctionnement des machines de vote soit par panne soit par manque d'énergie soit faute des clés ou encore des données ; l'absence d'électeurs sur les listes électorales, des campagnes électorales, corruption des électeurs et achat de conscience en échange des cadeaux des pacotilles dans les aires de centres et bureaux de vote. 

Enfin, cette structure de l'église catholique fait mention des immixtions et instructions du cortège de l'autorité provinciale et autres candidats dans plusieurs centres et bureaux de vote mais aussi le refus des agents de la CENI d'afficher les résultats de compilation ainsi que la remise aux témoins et observateurs des grilles de résultats avec mention "NUL". Par dessus toutes ces irrégularités, la Commission Diocésaine Justice et Paix du diocèse de Kindu clôture par s'interroger si ces élections sont-elles démocratiques, crédibles, transparentes ou elles sont juste un simulacre des élections au Maniema en particulier et en RDC en général ?

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Publié par Deck'son Assani Kamango , le 26 décembre 2023

Dans un document signé le 24 décembre 2023 par sa cellule de communication et dont copie nous est parvenue, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement en sigle ''LUCHA'', déplore plusieurs irrégularités qui émaillé les élections tenues en république démocratique du Congo. Selon Ramazani Muteba, membre de la LUCHA qui a expliqué le document de son organisation, parmi ces irrégularités figure l'ouverture tardive des bureaux et centres de vote malgré la détermination du peuple Congolais à se présenter à l'heure prévue.

Ce membre de la LUCHA ajoute aussi le déploiement tardif du matériel électoral et/ou kits électoraux ayant entraîné le découragement des électeurs. Selon ce mouvement non violent, durant ces élections, il y a eu aussi plusieurs actes de fraude où l'on pouvait retrouver des dispositifs de vote entre les mains des candidats et autres personnes non habilitées. Sur ces élements, la LUCHA ajoute aussi le non affichage des électeurs sur les listes électorales, le fonctionnement des bureaux de vote à domicile et dans les milieux prohibés comme des camps militaires, l'exclusion des témoins et observateurs et autres.

Tout en endossant ces irrégularités sur le dos du président de la CENI, la LUCHA appelle Denis Kadima à démissionner immédiatement et que des poursuites judiciaires soient ouvertes contre lui pour amateurisme, incompétence et entrave au processus électoral. Elle exige ensuite qu'un audit financier sérieux soit fait sur les comptes de la CENI pour connaître l'utilisation du financement des élections. Outre ces éléments, la LUCHA recommande à la Cour Constitutionnelle d'annuler les élections tenues les 20 décembre dernier s'il est établi que les irrégularités, fraudes et désordres enregistrés lors du scrutin ont porté atteinte à l'intégrité des élections. 

Enfin la LUCHA, dans son document dévoilé à Kindu par son membre Ramazani Muteba Ram's exhorte les acteurs politiques du pouvoir que de l'opposition politique à exprimer leurs revendications électorales dans la non-violence, le respect des lois, des droits et libertés reconnus à chaque citoyen par la constitution et demande à la population de rester vigilante et mobilisée pour la transparence des élections aussi bien pour la gouvernance générale du pays.

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Les élections générales approchent en République Démocratique du Congo. Plusieurs structures, églises et organisations citoyennes s'apprêtent à affronter cette période teintée des secousses et violations des droits de l'homme. C'est le cas de la Commission Diocésaine Justice et Paix "CDJP" du diocèse catholique de Kindu. Son Coordonnateur a réuni ce samedi 09 septembre 2023 toutes les commissions paroissiales justice et paix "CPJP" d'au-moins sept paroisses de la ville de Kindu. La rencontre a eu lieu dans la salle des réunions de la Caritas Kindu. 

Occasion pour Me Saleh Mushabaha d'établir un contact avec les membres des CPJP et de les appeler à descendre sur terrain afin de sensibiliser toutes les couches vives du milieu sur la lutte contre les violations des droits de l'homme. 

"Nous avons profité de l'occasion pour un renforcement des capacités en ce qui concerne le monitoring de violation des droits de l'homme. Nous avons aussi décidé qu'en ce moment des élections ils doivent faire beaucoup des sensibilisations surtout des actions sur la non violence et inviter toute la population de la ville de Kindu à se comporter bien en ce moment ici des élections. Si on est pas bien préparé, il y a risque de nous amener des troubles dans la ville" a expliqué Me Saleh Mushabaha. 

Et d'ajouter "Nous les avons demandé de documenter toutes les actions qui ont trait avec les différentes violations des droits de l'homme. De passer à tout moment dans les cachots et amigos qui sont dans leurs entités paroissiales. Nous nous sommes dit qu'il fallait d'abord une réunion de prise de contact, savoir ce que nous pouvons mener ensemble comme actions en plus, redynamiser ces comités paroissiaux justice et paix" 

Interrogés, les participants disent qu'ils sont déterminés à bien mener cette mission en vue d'éviter des dégâts énormes dans la ville pendant ou après les élections. Leurs cibles seront plus les jeunes et les femmes. 

"Nous venons d'apprendre beaucoup de choses. Notamment comment faire des séances d'éducation de masse. Et comment les élections approchent, nous devons sensibiliser les jeunes, les femmes et toutes les autres couches du milieu. Nous devons leur sensibiliser pour éviter les violations des droits de l'homme et l'immortalité des femmes. Ces derniers doivent aussi être prêts à accepter les résultats des urnes et non créer des troubles post-électoraux" ont dit certains d'entre eux tout en rassurant sur leur disponibilité à réaliser cette tâche. 

Pour rappel, ces séances de sensibilisation seront lancées en ce même mois de septembre en cours et se poursuivra jusqu'à la fin de la période du processus électoral.

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