C'est enfin ce jeudi qu'a été ouvert le dossier de Salomon SK DELLA, Conseiller Spécial et Politique de Moïse Katumbi Chapwe auprès de la Cour militaire de Kinshasa Ndolo. Arrêté depuis le 30 mai 2023, près de 80 jours après, SK DELLA devrait être fixé sur les charges pour lesquelles il avait été arrêté. Curieusement, le prévenu et son collectif des Avocats ont assisté plutôt à un revirement qui ne dit pas son nom de la part du Ministère public.
Arrêté pour le port illégal d'armes (Pistolet Jéricho), comme prévention principale, le Ministère public, coincé déjà par les précisions apportées par le Sénateur Matata Ponyo sur ce pistolet qui appartenait à son garde du corps, celui-ci vient de surgir avec d'autres charges qui ne font pas partie de celles pour lesquelles le service de sécurité avait arrêté SK DELLA. Parmi ses nouvelles charges fabriquées, le Ministère public parle de l'échange des documents relevant de la sécurité nationale. Chose que ne l'entendent pas de cette oreille ses avocats qui ont d'ailleurs solliciter la suspension de l'audience pour s'imprégner de ces nouvelles charges.
"Aujourd'hui comme vous venez de l'entendre, on parle d'intelligence, d'échange des documents relevant du secret défense. Pour divulguer un secret défense vous devez d'abord par nature et par fonction être quelqu'un qui soit détenteur de ce secret là c'est alors que vous pouvez le divulguer. Tel n'est pas le cas ni par ses fonctions ni par dans tout ce qu'il a." a expliqué le responsable du collectif des Avocats de SK DELLA.
Ainsi, la défense de ce proche de Moïse Katumbi ne comprend toujours pas pourquoi la charge principale n'est pas apparue sur la liste des charges présentées par le ministère public devant la Cour. Elle réclame que son client soit déféré devant son juge naturel.
"Vous vous rendez compte qu'à l'audience d'aujourd'hui cette affaire du pistolet, on en parle même plus. C'était une fausse accusation, c'était un prétexte pour le neutraliser et l'amener dans une procédure où il n'a rien. Salomon Kalonda Della est innocent, il n'a rien à faire devant la justice militaire parce que ce n'est pas son juge naturel parce que les faits qu'on met à sa charge sont totalement faux et sont issus d'une irrégularité, d'une interpellation qui était fondée sur une interpellation fausse dont les auteurs eux-mêmes aujourd'hui n'ont pas eu le courage de le soutenir devant la justice" a renchérit la défense de SK DELLA.
Signalons que la prochaine audience se tiendra le 18 Septembre 2023 prochain soit après un mois, le temps pour la défense de s'imprégner du fond de ces nouvelles charges fabriquées contre son client par le ministère public.
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