La décision est tombée ce lundi 19 septembre 2022. Stéphane Djemba Djamba est suspendu de son poste de Coordonnateur Provincial de la Jeunesse du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe. Kawaya Mpinga Serge, Coordonnateur Provincial de cette formation politique au Maniema, reproche à Stéphane Djemba Djamba plusieurs griefs. 

Selon la lettre de suspension dont copie en notre possession,  Kawaya Mpinga Serge, signataire dudit document explique avoir suivi sur les réseaux sociaux des déclarations de Stéphane Djemba Djamba contre un haut cadre du parti en la personne de Me Michel Okanda qui par ailleurs, est aussi Coordonnateur National de la Dynamique SK DELLA pour le développement. 

Il est aussi reproché à Stéphane Djemba Djamba de faire un dossier d'une association sans but lucratif d'une affaire politique violant les lois et appelant à la discrimination. 

"En effet, je vous reproche de faire d'un dossier d'une association apolitique et sans but lucratif (ASBL) une affaire politique violant ainsi la Constitution de la République par une discrimination contre un autre Congolais, haut cadre de notre parti de surcroît" explique Kawaya Mpinga Serge dans sa lettre sans citer les déclarations de Stéphane Djemba Djamba. 

À lui d'indiquer que ce comportement du Coordonnateur Provincial de la Jeunesse suspendu dénote du manque de discipline politique et d'éthique. Il s'agit aussi d'une volonté délibérée de ternir l'image du parti, ajoute le numéro 1 de Ensemble pour la République au Maniema.

Tout en rappelant que Stéphane Djemba Djamba n'est pas à première tentative ni forfait au sein du parti, le patron de Ensemble pour la République au Maniema suspend préventivement Stéphane Djemba Djamba jusqu'à ce que la situation soit tirée au claire. Et ce, avant de rappeler aussi, plusieurs invitations lancées à ce cadre suspendu mais boycottées par lui. Par ailleurs, le Coordonnateur Provincial Adjoint est désigné pour assurer son intérim. 

Toutes nos tentatives pour joindre Stéphane Djemba Djamba se sont avérées vaines. Malgré nos multiples appels, ce haut cadre de Ensemble pour la République suspendu est resté injoignable.

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La première année, la deuxième année et la troisième année sans qu'ils ne soient sanctionnés ni inquiétés, les Chefs d'établissements d'enseignement de base et ceux du secondaires continuent librement la vente des fournitures scolaires au sein de leurs établissements. Et cela, en foulant au pied toutes les notes circulaires des Ministres Nationaux interdisant cette pratique. 

Chose grave, ces fournitures scolaires coûtent deux à trois fois plus chères qu'aux marchés. Le cas d'un complet d'uniforme bleu-blanc, un sac écolier  se négocient entre 15 et 20 dollars américains au lieu de 10 dollars son prix des marchés. Des cahiers de communication et journal de classe se vendent à près de dix dollars américains en lieu et place de 2.5 dollars sur le marché. Ces établissements se permettent de vendre même les chaussures pour élèves. Et cela à 20 ou 25 dollars américains au lieu de 10 ou 15 dollars, prix fixés dans les marchés de Kindu. 

Face à cette situation, les parents se trouvent dans une impasse totale. Pour eux, c'est aussi une façon de les faire payer de l'argent non justifié et pourtant le Chef de l'État a instauré la gratuité de l'enseignement de base. Certains vont jusqu'à se demander avec la bénédiction de quelles autorités ces Chefs d'établissements s'autorisent à fouler aux pieds les décisions des Ministres Nationaux qui interdisent cette pratique. En outre, ils veulent savoir, pourquoi ils restent sans être inquiétés par les autorités éducationnelles pourtant en possession des notes circulaires de leur hiérarchie ? 

Il serait mieux et en extrême urgence que les Autorités politico administratives s'imprègnent de cette situation et y mettre fin. Les parents doivent être libres d'acheter les fournitures scolaires de leurs enfants partout où ils veulent concomitamment avec leurs revenus. Faire étudier un enfant n'est pas synonyme de vider ses caisses pour les fournitures scolaires pendant qu'on sait que d'autres frais arrivent.

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L'École Primaire KYENGI se trouvant à Kandolo, village situé à 67Km de la route Kindu-Kalima dans le Territoire de Pangi au Maniema refait peau neuve. Un bâtiment de quatre salles de classe vient d'être réhabilité sur fonds propres du Secteur des BEIA.

Pendant trois ans, cet établissement d'enseignement de base a œuvré sous un hangar en rameaux et bambous. Désormais, Jules Swedi Mindo, Chef de Secteur des BEIA change les conditions d'études des apprenants. Des travaux de fixation de cet hangar en tôles ont eu lieu ce mercredi devant le numéro un des BEIA, parents d'élèves y compris le Président du comité des parents d'élèves. Pour le Directeur de cette école de 33ème CPCAC c'est une satisfaction. 

"C'est l'œuvre du Chef de Secteur Anastairi Ygwe, l'homme compétent qui a le souci de revêtir une nouvelle robe comme celle-ci. Il a réhabilité pour le moment quatre classes. Mon école fonctionne pendant trois ans dans les hangars en rameaux et bambous. Nous avions beaucoup de difficultés avec les intempéries qui venaient nous saboter du jour au jour" explique Lutala Kabela Gustave Directeur de l'EP Kyengi.

Ce dernier lance ainsi un appel aux bonnes volontés pour compléter la construction de ces deux autres salles de classe. Il indique qu'il encadre 180 apprenants dont 68 filles. De son côté, le Président du comité des parents, les parents d'élèves ne savent avec quel mot exprimer leur joie. 

"Les parents d'élèves sont tellement contents parce qu'ils étaient déjà découragés surtout face aux intempéries et leurs enfants étudiaient dans des très mauvaises conditions. Mais aujourd'hui, l'école vient d'être construite en tôles grâce au Chef de Secteur Anastairi Wa Bien. De tels actes, il les pose chaque fois et partout dans son secteur. Que DIEU lui bénisse". a dit Abeli Bisoga Vitalo. 

Par ailleurs, pour les parents d'élèves, ces actes du Chef de Secteur Jules Swedi Mindo suivent les pas du Chef de l'État dans son volet Éducation.

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