fournitures scolaires

La première année, la deuxième année et la troisième année sans qu'ils ne soient sanctionnés ni inquiétés, les Chefs d'établissements d'enseignement de base et ceux du secondaires continuent librement la vente des fournitures scolaires au sein de leurs établissements. Et cela, en foulant au pied toutes les notes circulaires des Ministres Nationaux interdisant cette pratique. 

Chose grave, ces fournitures scolaires coûtent deux à trois fois plus chères qu'aux marchés. Le cas d'un complet d'uniforme bleu-blanc, un sac écolier  se négocient entre 15 et 20 dollars américains au lieu de 10 dollars son prix des marchés. Des cahiers de communication et journal de classe se vendent à près de dix dollars américains en lieu et place de 2.5 dollars sur le marché. Ces établissements se permettent de vendre même les chaussures pour élèves. Et cela à 20 ou 25 dollars américains au lieu de 10 ou 15 dollars, prix fixés dans les marchés de Kindu. 

Face à cette situation, les parents se trouvent dans une impasse totale. Pour eux, c'est aussi une façon de les faire payer de l'argent non justifié et pourtant le Chef de l'État a instauré la gratuité de l'enseignement de base. Certains vont jusqu'à se demander avec la bénédiction de quelles autorités ces Chefs d'établissements s'autorisent à fouler aux pieds les décisions des Ministres Nationaux qui interdisent cette pratique. En outre, ils veulent savoir, pourquoi ils restent sans être inquiétés par les autorités éducationnelles pourtant en possession des notes circulaires de leur hiérarchie ? 

Il serait mieux et en extrême urgence que les Autorités politico administratives s'imprègnent de cette situation et y mettre fin. Les parents doivent être libres d'acheter les fournitures scolaires de leurs enfants partout où ils veulent concomitamment avec leurs revenus. Faire étudier un enfant n'est pas synonyme de vider ses caisses pour les fournitures scolaires pendant qu'on sait que d'autres frais arrivent.

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Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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À cinq jours de la rentrée scolaire pour l'année scolaire 2022-2023, les parents sont confrontés à d'énormes difficultés en vu de présenter la rentrée scolaire de leurs enfants. À la base, tous les prix des fournitures scolaires ont été revus à la hausse. 

Le sac écolier par exemple qui se vendait à 15 milles Francs Congolais passe à 25 voire 30 milles francs congolais. Un cahier de 200 pages passe de mille à mille sept cents francs, celui de 96 Pages se négocie à sept cents francs au lieu de trois cents cinquante. Celui de 48 pages quitte de deux cents cinquante à cinq cents cinquante. L'uniforme noir-blanc lui s'achète entre 13 et 15 milles en lieu et place de 8 milles son prix d'il y a deux semaines. Le soulier de couleur blanche lui, passe du simple au double, soit de 10 à 20 voir 25 milles francs congolais.

Pour les parents c'est une désolation. Les quelques parents interrogés par nos reporters se posent la question sur l'élément déclencheur de cette hausse à la veille de la rentrée scolaire pourtant disent-ils, l'argent ne circule pas dans le milieu. 

"[...] J'ai plus de dix enfants et je ne sais pas comment avoir leurs fournitures scolaires. Vous me voyez là très dépassé [...] Mr le Journaliste, nous nous posons la question qu'est-ce qui pique ces commerçants jusqu'à hausser les prix à la veille et pourtant ils savent que nous ne sommes pas tous agents de l'État qui attendent d'être payés à la fin du mois [...] Il est temps que les autorités puissent réglementer cette situation. Que le Chef de l'État et le Gouverneur puissent s'y impliquer" s'indignent les parents. 

De leur côté, les opérateurs économiques évoquent la hausse de frais de frêt auprès des agences de transport ainsi que la rareté des avions. Toutefois, ils appellent les parents à s'apaiser car la situation ne va pas perdurer. Signalons que la rentrée scolaire pour l'année scolaire 2022-2023 est prévue pour ce 05 Septembre 2022.

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