L'insécurité grandissante qui se vit dans les Territoires de Kasongo et Kabambare au Sud de la province du Maniema de suite aux affrontements répétitifs entre deux factions maï-maï malaika ne laissent pas indifférents les ressortissants de ces coins vivants à Kinshasa, capitale de la RDC. Ces derniers se sont réunis ce jeudi 19 Octobre 2023 à l'hôtel Fatima de Kinshasa pour passer au peigne fin de cette insécurité aux allures d'une guerre tribale opposant ces deux communautés.
Après ces assises, par le biais de Mr BENDERA, leur porte-parole et qui a lu le compte-rendu des assises, les participants ont souhaité que cessent ces affrontements à répétition entre ces deux factions et que chacune d'elle regagne son fief naturel. Sous la douleur compatissante des familles meurtries par ces hostilités, les ressortissants de ces deux territoires recommandent au gouvernement central quant à la mise en œuvre effective du processus de désarmement.
"Aux belligérants de cesser toute menace et toutes hostilités sur l'ensemble de ces deux Territoires. Au gouvernement central, de prendre ses responsabilités pour le respect des accords et la mise en œuvre effective du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale des franges concernées en toute urgence. De constituer une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les hostilités afin d'apporter les solutions idoines pour une paix durable".
Et à eux d'ajouter "d'apporter en urgence une assistance humanitaire conséquente à la population sinistrée ; de mettre à la disposition des exploitants miniers artisanaux une zone d'exploitation à Namoya conformément à la législation en la matière".
Et pour restaurer la paix définitive dans ces contrées, leurs ressortissants estiment que la Société Strategos remplaçante de Namoya Mining devra respecter le cahier des charges signé avec les communautés locales.
"À la société Strategos, de respecter scrupuleusement le cahier des charges au bénéfice des communautés locales. Aux organisations internationales et humanitaires et aux agences du système des Nations-Unies, de considérer ces deux territoires comme des zones hautement sinistrées sur le plan humanitaire et par conséquent, d'apporter en urgence l'aide humanitaire en vivres et non-vivres aux populations concernées".
Ils souhaitent enfin que soient implémenter des projets d'urgence au profit de la population avant d'appeler la société civile locale et les chefs traditionnels locaux de sensibiliser la population sur la culture de la paix et de cohabitation pacifique que prônent leurs valeurs ancestrales.
Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications
+243 81 47 25 555
97 52 04 008
actualitesmaniema2021@gmail.com