"Mme Vumbi Sikujua Apolline n'a jamais été ni  proche collaboratrice de l'Honorable Thierry Badisungu ni moins encore membre du PPRD", cette mise au point est de la cellule de communication de cet élu de Kabambare et Rapporteur de l'Assemblée Provinciale du Maniema. Elle réagissait ainsi à une publication de ce vendredi 19 Août 2022  sur les réseaux sociaux intitulée "Défection au sein du PPRD en faveur de l'UDPS" et qu'elle endosse à Wickot Wakandwa, Journaliste et Attaché de Presse dans le Cabinet du Gouverneur intérimaire. 

Dans un message de réplique dont une copie est parvenue à notre rédaction, la Cellule de Communication de l'Hon Thierry Badisungu pointe du doigt accusateur, le Journaliste d'avoir affirmé que Mme Vumbi Sikujua Apolline, nouvelle adhérente de l'UDPS était proche collaboratrice de cet élu de Kabambare qui du reste est membre de l'Union Sacrée de la Nation. 

Pour la CELCOM de Thierry Badisungu, ces fausses informations font la "honte" du métier du journaliste Wickot Wakandwa et lui demande de retirer son texte. 

"Cela étant, la Cellule de Communication de l'honorable Badisungu Kamwanga Thierry demande à Mr Wickot Wakandwa de retirer son article contenant des hérésies d'une part, et de bien maîtriser l'éthique et la déontologie journalistique d'autre part car en publiant les fausses informations, Mr Wickot fait la honte de son métier ainsi que de son service" peut-on lire sur les lignes de la CELCOM de Thierry Badisungu. 

Elle indique par cette occasion que l'adhésion de Mme Vumbi Sikujua Apolline à l'UDPS n'a donc pas d'effets sur la politique menée par son patron. Contacté, le Journaliste incriminé Wickot Wakandwa rejette  la responsabilité de ce texte. Il dit ne pas être auteur de ce texte car il n'est pas de son essor. À lui d'indiquer que ces accusations ne sont qu'une imputation calomnieuse contre sa personne.

"Je ne connais rien de ça. Il s'agit d'une imputation calomnieuse envers ma personne. Je ne suis pas auteur d'une quelconque publication. Moi je publie toujours les informations ayant trait avec le Gouverneur" réagit Wickot Wakandwa. 

Pour rappel, le Député Provincial Thierry Badisungu, Rapporteur de l'Assemblée Provinciale du Maniema et élu du territoire de Kabambare est membre de l'Union Sacrée de la Nation.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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Depuis le matin de ce jeudi 18 Août 2022, les conducteurs des taxis-motos circulent avec des affiches annonçant une probable hausse de la course moto dans la ville de Kindu. Ces derniers projettent doubler le prix soit de cinq cents (500) francs à mille (1.000) francs congolais dans les heures qui viennent. Selon les conducteurs interrogés par nos reporters, ces derniers fustigent l'augmentation de nombre des jours de versement des recettes par leurs patrons, propriétaires d'engins.

Face à cette situation, le Président Provincial de l'association des Chauffeurs du Congo "ACCO" en sigle, sort de son silence et recadre les membres de sa structure. Dans un communiqué signé ce même jeudi soir, Abou HERADI, déplore ce comportement de ses pairs sans un motif valable. 

"Les motards de la ville de Kindu, ce que vous venez de faire ne se fait nulle part. On ne peut pas se réveiller un bon matin et décider de la hausse du prix de la course. Il faut respecter la procédure pour réclamer votre droit. Il fallait passer me voir en tant que Président et à mon tour je devrais aller voir le Maire pour qu'il transmette notre mémo au Gouverneur". 

Par la même occasion et dans son document, le Président de l'ACCO Maniema déplore aussi la caravane improvisée par les conducteurs des taxis-motos dans la ville. Pour ce faire, Abou HERADI demande à tout conducteur, membre de son association qui veut imposer ce prix aux passagers de retirer son engin dans la circulation car dit-il, les taximans ne sont pas les seuls opérateurs de la route. 

"Il faut oublier cette idée de la hausse du prix de la course. Ne demandez surtout pas 1.000Fc aux passagers. Il y a des chauffeurs des véhicules, des tolekistes, des charettiers qui ont aussi droit d'opérer sur cette route, il n'y a pas que des taximans. Celui qui ne veut pas n'a qu'à retirer sa moto de la circulation et la garder dans sa maison au lieu de chercher à tracasser la population" renchérit Abou HERADI. 

Il conclut dans son communiqué en rappelant que le prix de carburant reste le même et la hausse du prix de la course ne peut être influencée ni par l'achat des documents ni l'augmentation de nombre des jours de versement chez le propriétaire de l'engin.

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Le prix de la course sur taxi-moto sera bientôt revu à la hausse dans la ville de Kindu, Chef-lieu de la province du Maniema. Annonce faite par les taxis-motos ce jeudi 18 août 2022. Sur des affiches collées au-devant de leurs engins, ces derniers disent que le prix passera du simple au double soit de cinq cents (500) à mille (1.000) francs congolais. 

Les quelques taxis-motos que nous avons interrogé renseignent que cette situation est causée par l’augmentation du nombre des jours de versement des recettes auprès de leurs patrons, propriétaires des engins. Selon toujours eux, le délai de leurs conventions quitte de deux cents (200) à trois cents vingt (320) jours. Et par jour, signalons-le, le versement est fixé à treize mille (13.000) francs congolais.

D’autres par contre ajoutent un autre motif qui est celui de la multiplicité des taxes et la montée du prix de l’assurance automobile annuelle qui passe jusqu’à deux cents quarante (240.000) milles francs congolais en lieu et place de cent vingt milles (120.000) francs congolais. Sur le prix de l’assurance automobile, s’ajoutent aussi le certificat de contrôle technique obligatoire CCTO, la vignette, le péage route, et autres. 

La population de son côté, presse déjà les autorités compétentes à prendre contact avec les responsables des associations des conducteurs des taxis-motos afin de trouver une issue avant que ce prix ne soit mis en application. Se référant à la situation vécue récemment lors du bouclage et recouvrement forcé de l’assurance automobile ayant perturbé le panier de la ménagère, les habitants de Kindu craignent que les prix de tous les produits de première nécessité montent aussi.

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