RDC/Dossier Matata: Le MIEC et les jeunes des confessions religieuses s’opposent à l’arrêt R.Const 1816

Hervé Mandji, Président de MIEC

La Cour Constitutionnelle a rendu en date du 18 novembre 2022 dernier son arrêt n°1816 dans l’affaire Bukanga Lonzo. Dans cette décision, la haute cour se dit compétente à connaitre ledit dossier et doit entendre l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo. Un arrêt qui vient contredire celui rendu le 15 novembre 2021 dans lequel cette même cour s’est déclarée incompétente. 

Face à cette situation, le Mouvement International des Etudiants Catholiques du Congo en sigle "MIEC", bureau provincial du Maniema ainsi que les jeunes de quelques confessions religieuses montent au créneau en s’opposant à cet arrêt du 18 novembre 2022. Ils l’ont dit dans une conférence de presse tenue ce samedi 17 décembre 2022 dans la salle Saint-Joseph de la procure du diocèse catholique de Kindu. Pour eux, ce nouvel arrêt est une violation de constitution.

"Face à cette grave violation de la constitution de notre pays, les forces vives ici représentées par ces associations avons signé ceci pour l’application stricte de l’article 168 de la Constitution de notre pays. Mais aussi l’application sans condition de l’arrêt R.Const 001 du 15 novembre 2021, contrairement à ceci nous nous prendrons en charge et nous userons de toutes les prérogatives constitutionnelles nous reconnues" a indiqué Hervé Mandji, Président provincial du MIEC Maniema.

Le MIEC et les jeunes des confessions religieuses lancent à cet effet un chapelet des recommandations à l’endroit des autorités compétentes dont le Chef de l’Etat et exigent des sanctions sur les animateurs de la justice qui ternissent l’image du pays. Ces asbl demandent au Chef de l’Etat de respecter et faire respecter la constitution dans toutes ses dispositions et particulièrement l’article 168.

"Sanctionner les animateurs de la justice qui répondent à la volonté des politiques en violation des dispositions constitutionnelles et ternissent même l’image de notre justice surtout de la Cour Constitutionnelle. Au parlement de se prononcer par rapport à cette confusion créée par la Cour constitutionnelle pour écarter les candidats de taille et particulièrement l’Honorable Sénateur Matata Ponyo aux élections de 2023" a renchérit Hervé Mandji avant d’appeler la justice de rester indépendante. 

Rappelons que ces associations sans but lucratif avaient initié l’année passée, une pétition au Maniema en vue de collecter des signatures et exiger la liberté des mouvements pour Matata Ponyo. Chose qui fut faite en récoltant plus de 50 milles signatures qui avaient été déposées à la Présidence et à plusieurs instances juridico-administratives.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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