
Le 2ème Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante DIDI MANARA LINGA a été ce mardi 03 décembre 2023 face aux parties prenantes au processus électoral. Dans une salle archicomble du cercle privé de la SNCC de Kindu, le numéro 3 de la centrale électorale a tenu a exposé sur les innovations de la loi électorale et les mesures d’application de la loi électorale, les innovations sur la loi d’identification et d’enrôlement des électeurs et la cartographie des centres d’inscription au Maniema.
Plusieurs couches vives sociales et politiques du Maniema ont répondu présentes à ce cadre de concertation. C’est le cas de l’Evêque du diocèse catholique de Kindu. Monseigneur François Abeli Muhoya, au sortir de la salle, a tout d’abord saluer ces assises et leur contenu. Il a par la suite promis son engagement pour la réussite de l’opération de révision du fichier électoral afin que le pays aboutisse à la tenue des élections. Mais, a-t-il dit, pas n’importe quelles élections mais celles que les gens voudraient qui soient réellement changées.
"De ma part je suis personnellement très engagé à apporter ma contribution à ce que le pays ait les élections mais pas les élections pour les élections parce qu’après deux cycles je crois que les gens voudraient que les élections puissent réellement changer la vie sociale, la vie économique du pays ; ce qui n’est pas le cas et surtout si l’on regarde ce que vivent les populations dans notre province du Maniema. On espère vraiment participer aux élections qui soient inclusives, transparentes et indépendantes" a dit Mgr François Abeli Muhoya du diocèse catholique de Kindu.
Par ailleurs, ce pasteur catholique doute encore de l’indépendance de la Commission électorale nationale indépendante. À en croire ce prélat catholique, le dicta politique prend encore le dessus sur l’indépendance de la CENI.
"C’est la curiosité personnelle parce qu’on est dans un pays où après les scrutins passés, on s’est rendu compte que le dicta politique a le dessus sur l’indépendance de la CENI, sur la volonté du souverain primaire et sur la transparence du scrutin. Et cela peut encore arriver parce que ce qui est arrivé hier il ne faut pas que ça arrive encore demain. J’ai voulu savoir, jusqu’à quel niveau la CENI est prête pour défendre son indépendance pour faire respecter la voix du souverain primaire" a-t-il rechérit.
Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications
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