Maniema : Célébration de la journée internationale des droits de l’homme, le BIDH/Maniema dit NON à la Balkanisation de la RDC et OUI à la paix

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Le 10 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des droits de l’homme. A Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, cette journée a été célébrée par le Bureau des Inspecteurs des Droits de l’Homme en sigle "BIDH" dans la salle Auditorium Tambwe Mwamba. Occasion pour cette structure citoyenne de dire NON à la Balkanisation de la République Démocratique du Congo et OUI à la paix. Pour le BIDH/Maniema, la République est en danger et il faut montrer que les Congolais sont contre cette agression.

"Il faut montrer à la communauté que nous ne sommes pas pour cette agression et nous la demandons d’agir pour que le Rwanda et l’Ouganda cessent ces atrocités en République Démocratique du Congo. Nous disons à la communauté internationale que nous n’allons pas accepter la Balkanisation de notre pays" a dit Chrispon Muyololo Ndariloko Coordonnateur du BIDH Maniema. 

Par la même occasion cette structure des droits de l’homme a étayé quelques cas de violation enregistrés dans la province du Maniema notamment au Sud-Maniema. Parmi ceux-ci, des cas de barbarie commis par les revendiquants et quelques groupes armés. Sur la liste des cas de violation s’inscrit aussi ceux qui se passent dans la prison centrale de Kindu. 

"La prison centrale est devenue l’enfer. On assiste même à une homosexualité, la situation de bougie qui est devenue une règle. Nous voyons aussi la prison centrale qui n’est pas réhabilitée. Les Congolais qui sont à l’intérieur sont affectés de manière négative. Nous demandons à l’Etat de réhabiliter la prison, de donner la nourriture aux prisonniers mais aussi et surtout que la justice accélère avec les dossiers" a-t-il renchérit. 

De son côté, le Ministre provincial de la Santé publique qui a représenté le Gouverneur intérimaire à ces assises explique que quelques progrès mais des efforts à fournir existent encore.

"Dans la province du Maniema, nous accusons des progrès mais toutefois nous signalons qu’il y a des efforts à fournir parce qu’il y a encore des cas isolés de violation des droits de l’homme. Nous constatons qu’il y a des problèmes de viol sur les femmes, des interventions non appropriées des forces armées dans les arrestations. Nous signalons aussi l’insécurité que subit la population pendant la nuit. Des progrès existent par rapport aux années passées" a dit Dr Kibungi Mutangi Junior.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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