REMED

Le Réseau de Média pour le Développement en sigle "RE.ME.D" installe désormais son antenne à Kindu, Chef-lieu de la province du Maniema. Annonce faite ce jeudi 11 Août 2022 par le Coordonnateur National du REMED au cours d'une interview accordée à la presse locale. 

Selon BONANE BUGESO, la province du Maniema est la 8è province où s'installe sa structure avec comme perspective d'implanter REMED dans toutes les 26 provinces de la République Démocratique du Congo. Il indique que sa structure s'engage plus dans les domaines communautaires et vient en appui les programmes sectoriels. 

"Nous appuyons la santé, l'éducation, la protection, la wash, la prévention des conflits identitaires, la cohabitation pacifique et la lutte contre les violences sexuelles au niveau de la communauté" explique BONANE BUGESO. 

Tout en indiquant que REMED met la communauté à la première position, BONANE BUGESO précise tout de même que sa structure travaillera avec les enfants du Maniema et les structures existantes dans la province y compris les médias du Maniema. Pour être un peu plus clair, le REMED se constituera à un relais communiquant dans la sensibilisation et la conscientisation communautaire dans les domaines précités. 

Par ailleurs, BONANE BUGESO reste persuadé que malgré la multitude des domaines, sa structure réussira car elle travaillera plus pour que la population s'approprie les projets et définissant aussi plusieurs stratégies avec les services intervenants. 

"Nous espérons qu'avec la même expérience, avec tous les enfants du Maniema qui seront également avec nous, on va essayer de conjuguer ensemble. S'il y a des associations ici, on va les approcher... on va mettre nos actions ensemble afin que nous puissions nous rassurer que l'enfant du Maniema est impliqué dans nos activités sur terrain" explique BONANE BUGESO. 

À lui de préciser que les projets prioritaires reposent sur la dynamique communautaire pour la promotion des pratiques familiales essentielles. Toutefois, le REMED dit partir des constants selon lesquels les indicateurs dans tous ces domaines sont encore très bas. Dans l'enregistrement des naissances à l'état civil, l'existence des groupes des résistants face à la vaccination, la mauvaise utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides et autres.

Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications

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