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assanideksongmail.com
Le 22/02/2022
Après s'être vu refusé de s'envoler pour Lubumbashi participer aux obsèques de sa petite sœur le samedi 19 février dernier à l'aéroport international de Ndjili, le Sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon sort de son silence et fixe l'opinion sur ce qui lui est arrivé.
Dans une interview exclusive accordée à nos collègues de Radio Okapi ce lundi 21 février, Matata Ponyo Mapon précise que c'est le Chef de Section DGM Aéroport de Ndjili qui lui a bloqué sur ordre de la hiérarchie sans en préciser laquelle.
"Lorsque je suis arrivé à l'aéroport avec mon épouse, parce que je devais aller enterrer ma jeune sœur, celle qui vient juste après moi; il m'a été dit par le Chef de Section Aéroport de la Direction Générale des Migrations que Mr Matata vous n'êtes pas autorisé à voyager. Je lui ai posé la question qui m'interdit de voyager ? Il dit c'est une décision d'en haut" raconte Matata Ponyo Mapon.
Ce dernier se dit étonné de constater la mauvaise foi de la justice Congolais pourtant, il a délibérément accepter de rentrer au pays pour l'affronter. Il pense plutôt qu'il s'agit de "l'injustice" que prend sa place dans le pays. Matata Ponyo Mapon se pose la question sur ce que veut exactement es autorités Congolaises après que ces dernières lui refusent l'autorisation de sortie pour aller se faire soigner après son empoisonnement.
À Matata Ponyo Mapon de penser qu'il est devenu prisonnier politique dans son propre pays.
"Mes immunités je les ai du fait de la constitution de la République. Parce qu'un Président du Sénat n'est pas au dessus de la Constitution de la République. Mais le problème est que la Direction Générale des Migrations refuse d'appliquer la décision de la Cour Constitutionnelle. Que dois-je faire ? Je suis prisonnier politique dans mon propre pays. Et pendant ce temps, on chante l'État de droit, l'État de droit, on le voit dans le concret, dans la protection des libertés des individus" cri cet élu des élus du Maniema.
Judiciairement, Matata Ponyo Mapon précise que depuis le prononcé de l'arrêt de la Cour Constitutionnelle se déclarant incompétente à lui juger, aucune autre affaire n'est sur la table de la justice. Il dénonce par ailleurs, la complicité du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle et le Président du Sénat pour ne pas classer sans suite tous les dossiers pour lesquels il comparaissait devant la justice. Il en invite la population congolaise à jeter un œil regardant sur ce dossier.
Deck'son Assani Kamango, Directeur des publications
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